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21 Jan

21 janvier

Publié par echosdelabastide  - Catégories :  #Calendrier

Le 21 janvier est le 21e jour de l'année du calendrier grégorien.

Il reste 344 jours avant la fin de l'année, 345 jours si l'année est bissextile.

C'était généralement le jour de la mousse, 2e jour du mois de Pluviose, dans le calendrier républicain français.

 

 

Dictons 
  • « Jour de Sainte-Agnès, jamais trop de froid ne laisse. »[4].
  • « Froidure d'Agnès, n'est que caresse. »

Célébrations 

Si le 20 janvier tombe un dimanche, le lundi 21 est alors Inauguration Day, jour de l'investiture du président des États-Unis suivant son élection au mois de novembre précédent.
Saints chrétiens 
Saints catholiques[2] et orthodoxes[3] du jour

 

Saints et bienheureux catholiques[2] du jour
  • Agnès († 1696), Agnès Albinana ou Inès, originaire de la région de Valence en Espagne, religieuse au monastère de Saint Augustin à Béningamin où elle prit le nom de Josepha-Maria.
Saints orthodoxes[3] du jour
Prénoms du jour 

Bonne fête aux :

  • Agnès et ses dérivés : Aina, Aïssa, Ania, Nessie, Oanell

et aux :

Sainte Agnès de Rome Martyre (+ v. 304)

DOMENICHINO / Saint Agnes

Il est certain qu'il y eût à Rome vers cette date, une fillette de treize ans qui mourut volontairement pour la foi en Jésus-Christ. La nouvelle s'en répandit très vite chez les chrétiens de l'Empire. On s'indigna de la cruauté des bourreaux, on s'apitoya sur la jeune victime, dont le nom se perdit au fur et mesure que la distance était lointaine de Rome. Et comme on ne savait pas exactement son som, elle est devenue "l'agneau" qui donne sa vie comme l'agneau de Dieu, d'où son nom d'Agnès. Elle devint une personnage légendaire, chacun imaginant le comment de sa mort. En Occident, on transmit la tradition qu'elle eût la tête coupée; en Orient, on dit qu'elle aurait été enfermée dans un lupanar où personne n'osa la toucher avant d'être brûlée vive. Quoi qu'il en soit des détails de son martyre, gardons présent à notre mémoire comme un exemple, ce fait historique qu'une jeune romaine de treize ans n'hésita pas à sacrifier la vie terrestre qui s'ouvrait à elle, pour se donner à la vie du Dieu qu'elle adorait. Saint Ambroise, évêque de Milan, dira d'elle qu'elle sût donner au Christ un double témoignage : celui de sa chasteté et celui de sa foi. (de virginitate. II. 5 à 9)

Autre biographie:

Il existe deux traditions au sujet d’Agnès : la grecque et la latine.

Selon la tradition grecque, Agnès est une vierge d’âge adulte vivant à Rome, où elle œuvre à la conversion de nombreuses autres femmes. Arrêtée et sommée de sacrifier aux idoles, elle refuse et est condamnée à être violée dans un lupanar, mais l’homme qui s’approche d’elle perd aussitôt la vie. Au préfet qui l’interroge, elle répond qu’elle est protégée par un ange, mais celui-ci, incrédule, demande des preuves. Agnès se met aussitôt en prière et bientôt l’homme qui était décédé revient à la vie. Partagé entre l’admiration et la crainte, le préfet finit par céder à l’opinion de ses conseillers et condamne Agnès au bûcher.

Dans la version latine, Agnès n’est encore qu’une enfant âgée de douze ans, victime de la persécution de Dioclétien. Sa dépouille aurait été déposée dans le cimetière de la voie Nomentane de Rome (+ 304)Traditionnellement, le jour de la fête de Sainte-Agnès, deux agneaux sont bénis dans l’église qui lui est dédiée à Rome. Les bêtes ensuite tondues et leur laine est utilisée pour tisser des palliums, qui sont offerts aux archevêques par le pape.


Lecture

Saint Ambroise qui en écrivit le martyre déclare sainte Agnès, vierge très prudente.
Elle avait treize ans quand sa mort lui fit prendre part à la vie du ciel qui est la seule vraie vie : encore enfant quant à son âge, son esprit et son cœur étaient ceux d’une adulte; elle était jolie de visage, mais plus encore par la foi qu’elle protégeait dans son âme (Jacques de Voragine, Légende dorée)

Blessée de partout, quelle dignité ne garde-t-elle pas !
Se couvrant tout entière de son vêtement,
Elle est attentive avant tout à conserver sa pudeur :
Que personne ne voie sa nudité.
Elle expire, mais demeure sa pudeur :
Sa main cache son visage,
Son genou fléchi cherche la terre
Et elle tombe sans perdre contenance.

Ambroise, Hymne pour le fête de sainte Agnès

Bouquet spirituel: Bienheureux les pacifiques, car ils seront appelés enfants de Dieu. Mt. 5, 9

Sainte Agnès

SAINTE AGNÈS
Vierge et Martyre
(304)

La fête de ce jour nous rappelle un des plus touchants et des plus beaux triomphes de la foi chrétienne; elle nous montre une faible enfant sacrifiant, pour l'amour de Jésus-Christ, tout ce que le monde a de plus séduisant: noblesse, fortune, jeunesse, beauté, plaisirs, honneurs.

Agnès, enfant de l'une des plus nobles familles de Rome, se consacra au Seigneur dès l'âge de dix ans. Elle avait à peine treize ans quand un jeune homme païen, fils du préfet de Rome, la demanda en mariage; mais Agnès lui fit cette belle réponse: "Depuis longtemps je suis fiancée à un Époux céleste et invisible; mon coeur est tout à Lui, je Lui serai fidèle jusqu'à la mort. En L'aimant, je suis chaste; en L'approchant, je suis pure; en Le possédant, je suis vierge. Celui à qui je suis fiancée, c'est le Christ que servent les Anges, le Christ dont la beauté fait pâlir l'éclat des astres. C'est à Lui, à Lui seul, que je garde ma foi."

Peu après, la noble enfant est traduite comme chrétienne devant le préfet de Rome, dont elle avait rebuté le fils; elle persévère dans son refus, disant: "Je n'aurai jamais d'autre Époux que Jésus-Christ." Le tyran veut la contraindre d'offrir de l'encens aux idoles, mais sa main ne se lève que pour faire le signe de la Croix.

Supplice affreux pour elle: on la renferme dans une maison de débauche. "Je ne crains rien, dit-elle; mon Époux, Jésus-Christ, saura garder mon corps et mon âme." Et voici, ô miracle, que ses cheveux, croissant soudain, servent de vêtement à son corps virginal, une lumière éclatante l'environne, et un ange est à ses côtés. Le seul fils du préfet ose s'approcher d'elle, mais il tombe foudroyé à ses pieds. Agnès lui rend la vie, et nouveau prodige, le jeune homme, changé par la grâce, se déclare chrétien.

Agnès est jetée sur un bûcher ardent, mais les flammes la respectent et forment comme une tente autour d'elle et au-dessus de sa tête. Pour en finir, le juge la condamne à avoir la tête tranchée. Le bourreau tremble; Agnès l'encourage: "Frappez, dit-elle, frappez sans crainte, pour me rendre plus tôt à Celui que j'aime; détruisez ce corps qui, malgré moi, a plu à des yeux mortels." Le bourreau frappe enfin, et l'âme d'Agnès s'envole au Ciel.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.


Voir aussi:

http://missel.free.fr/Sanctoral/01/21.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Agn%C3%A8s_de_Rome
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/027.htm



Bienheureuse Agnès Albinana Religieuse au monastère de Saint Augustin à Béningamin (+ 1696)
ou Inès. Originaire de la région de Valence en Espagne, elle entra au monastère des religieuses déchaux-ermites de Saint Augustin à Béningamin où elle prit le nom de Josepha-Maria. Les Espagnols préfèrent l'appeler de son nom de baptême, Inès. Elle a été béatifiée en février 1888.



Saint Alban-Barthélémy Roe Un des quarante martyrs d'Angleterre (+ 1642)
Membre de la Communion anglicane et élève à Cambridge, il se convertit au catholicisme. Il poursuivit ses études au séminaire anglais de Douai et devint bénédictin en 1612, dans l'actuel Ampleforth. Pendant 28 ans, il travailla dans la mission anglaise et fut arrêté. Il subit le martyre à Londres-Tyburn, comme tant d'autres.
Il fait partie des Quarante martyrs d'Angleterre et du Pays de Galles qui ont été canonisés en 1970.
Extraits de l'homélie de Paul VI:
Les martyrs ont offert à Dieu le sacrifice de leur vie, poussés par le plus haut et le plus grand amour.
L'Eglise continue à croître et à grandir par l'amour héroïque qui anime les martyrs... Notre siècle a besoin de saints ! Il a surtout besoin de l'exemple de ceux qui ont donné le témoignage suprême de leur amour pour le Christ et pour son Eglise : «Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime.»

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Quarante_martyrs_d%27Angleterre_et_de_Galles



Saint Busiride Confesseur de la foi à Ancyre (+ vers 379)
Confesseur de la foi à Ancyre, où il endura les tortures après avoir renoncé à l’erreur encratite(*).

(*)"Les Tatianistes, ainsi appelés de Tatien, leur maître, portent aussi le nom d'Encratites : à les entendre, les noces sont blâmables ; ils mettent le mariage au nombre des fornications et des autres excès de la corruption, et aucune personne mariée, homme ou femme, ne peut faire partie de leur secte. Ils ne font point usage de viandes, les condamnent toutes, admettent certaines émanations ridicules des Eons, et nient le salut d'Adam. Au dire d'Epiphane, les Encratites s'étaient schismatiquement séparés des Tatianistes, et ne s'en distinguaient que par là."
(source: Abbaye Saint-Benoît - Des hérésies)
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin/polemiques/desheresies.htm#h25

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Encratite



Bienheureux Edouard Stransham Prêtre (+ 1586)
et le bienheureux Nicolas Wheeler. Tous deux prêtres, ils furent arrêtés lors de la persécution de la reine Elisabeth Ière et furent pendus pour leur attachement à l'Eglise catholique romaine.



Saint Epiphane de Pavie Evêque (+ 496)
Evêque de Pavie en Italie auquel ses diocésains décernèrent de son vivant les titres de "pacifique", "gloire de l'Italie" et "lumière des évêques." Il connut la période troublée des invasions de Théodoric et d'Ordoacre et travailla avec ardeur à réparer les brêches que tant de troubles avaient faites dans l'Eglise et dans la vie paisible du petit peuple.

Autre biographie:
Originaire de Pavie, à l’âge de huit ans, il est confié aux soins de l’évêque Saint-Crispin, qui se charge de son éducation puis le nomme diacre. Lorsque Crispin décède, et malgré son jeune âge (ving-sept ans), Épiphane est désigné pour lui succéder. Très respecté par les puissants de l’époque, il est souvent sollicité pour effectuer des missions diplomatiques. En 476, la ville de Pavie est le théâtre d’une bataille importante qui oppose les troupes du dernier empereur romain Oreste à celles du barbare Odoacre. Au cours de cette opération, la ville est presque entièrement ravagée et de nombreuses femmes sont capturées, mais le saint évêque réussit racheter la plupart des otages. En 489, ce sont les troupes du roi Ostrogoth Théodoric qui envahissent l’Italie, et là encore Épiphane parvient à éviter le pire pour ses fidèles. La ville étant passée sous la domination de Théodoric, il effectue pour lui plusieurs ambassades, notamment auprès de Gondebaud, le roi des Burgondes. Mais bientôt les fatigues des voyages altèrent sa santé et il décède des suites d’une fièvre contractée lors d’une mission à Ravenne.



Saint Fructueux et ses compagnons, Augure et Euloge de Tarragone, martyrs (+ 259)
Evêque de Tarragone, martyr avec ses deux diacres, saint Augure et saint Euloge. Durant la persécution de l'empereur Gallien, ils furent d'abord jetés en prison, puis condamnés à être brûlés vifs. Quand leurs liens furent consumés, ils se mirent à prier les bras en croix et c'est ainsi qu'ils terminèrent leur martyre.



Bienheureux Jean Baptiste Du Cormier Martyrisé pendant la Révolution française (+ 1792)
et ses compagnons, dont quatorze prêtres et plusieurs religieuses de Laval, martyrisés pendant la Révolution française pour leur fidélité à l'Eglise romaine et à leurs engagements sacrés.



Saint Maxime le Confesseur Moine, confesseur de la foi (+ 662)

Originaire des environs de Tibériade, saint Maxime, orphelin, fut élevé dans un monastère de Palestine. Mais l'époque, troublée, n'était guère favorable à une vie monastique tranquille. Les invasions perses et arabes obligent Maxime, comme nombre d'autres moines d'Orient, à fuir à plusieurs reprises, de plus en plus à l'Ouest. On suit sa trace à Chrysopolis près de Constantinople, puis en Egypte et jusqu'à Carthage dans l'actuelle Tunisie.
A cette époque, pour refaire l'unité de l'empire et rallier les monophysites dissidents, l'empereur byzantin et le patriarche de Constantinople tentèrent d'imposer un compromis théologique : le monothélisme, qui ne reconnaît au Christ qu'une seule volonté divine, sa volonté humaine étant absorbée par elle. Saint Maxime s'y oppose de toutes ses forces avec le Pape Martin de Rome. L'agonie du Christ à Gethsémani montre que le Christ nous a sauvés en soumettant librement sa volonté humaine à sa volonté divine.
Saint Maxime connaît alors procès, exils et même tortures de la part des tribunaux impériaux. On lui coupe la main droite et on lui arrache la langue : il ne pourra ainsi ni de bouche ni de plume confesser la foi du concile de Chalcédoine. Mais son silence devint témoignage et c'est ainsi qu'il meurt dans l'exil caucasien où on l'a relégué.
Le concile oecuménique de 680 condamnera le monothélisme.

Voir aussi Esprit et Vie, Revue catholique de formation permanente éditions du Cerf.
http://www.esprit-et-vie.com/article.php3?id_article=951

Le 25 juin 2008, Benoît XVI a évoqué saint Maxime le Confesseur. "Il fut un grand Père de l'Eglise... et mérite le titre de confesseur que lui a donné la tradition chrétienne au vu du courage et des souffrances avec lesquels il témoigna (confessa) de l'intégrité de la foi en Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, sauveur du monde". Né en Palestine vers 580, il quitta Jérusalem pour Constantinople, puis trouva refuge en Afrique, "où il se distingua pour sa vigoureuse défense de l'orthodoxie". En effet, il rejetait "la réduction de Jésus à la seule nature humaine".
Puis le Saint-Père a rappelé que Maxime fut appelé à Rome pour le concile du Latran convoqué en 649 par Martin Ier en défense des deux volontés du Christ, ce qui coûta l'exil au Pape pour avoir enfreint l'édit impérial interdisant ce débat. Mais Maximin "continua d'affirmer l'impossibilité de n'identifier qu'une seule volonté chez Jésus... Avec ses disciples Anastase, il fut soumis à un procès exténuant". Accusé d'hérésie, Maxime eut la langue et la main droite tranchées, grâce auxquelles il avait combattu la fausse doctrine de l'unique volonté. "Le saint moine fut alors exilé en Colchide, sur la mer noire, où il mourut d'épuisement le 13 août 662 à 82 ans".
Benoît XVI a alors souligné combien la pensée de saint Maxime le Confesseur "ne fut pas que théologique et spéculative... car son point de mire était toujours la réalité du monde et de son salut..., le Créateur ayant confié à l'homme fait à son image la mission d'unifier le cosmos... La vie et la pensée de Maxime furent soutenues par son grand courage à témoigner sans réserve ni compromis la réalité intégrale du Christ. Il a ainsi montré comment nous devons vivre afin de répondre à notre vocation d'être unis à Dieu, entre nous et ensemble au cosmos, donnant ainsi à l'humanité sa juste forme".
Le Pape a alors dit que "le oui universel du Christ indique clairement la norme qui donne son juste poids à toute valeur... comme c'est le cas de la tolérance de la liberté ou du dialogue. Une tolérance qui ne distinguerait pas le bien du mal serait incohérente et destructrice de l'autorité, une liberté irrespectueuse de celle d'autrui ne serait qu'anarchie, un dialogue qui ne sait pas de quoi il traite ne serait que vaines paroles". Puis il a rappelé que ces valeurs "ne peuvent être authentiques que si la référence unique" réside dans "la synthèse entre Dieu, le cosmos et le Christ, de qui nous apprenons la vérité sur nous-mêmes comme la juste signification à donner à ces différentes valeurs". Ainsi, a conclu le Saint-Père, "le Christ nous indique que le cosmos doit être liturgie, gloire de Dieu, et que l'adoration est le début de la transformation véritable, le véritable renouveau du monde".
Source: VIS 080625 (480)

«En tout ce que nous faisons, Dieu cherche le but : si nous agissons pour lui, ou pour une autre cause.»

Lecture

Le mystère de l’Incarnation du Verbe contient la clé de toutes les énigmes et de toutes les figures de l’Écritures, et pas seulement la science des créatures visibles et intelligibles. Et Celui qui a connu le mystère de la croix et du tombeau, en a connu les raisons. Lui qui ensuite a été initié à la puissance secrète de la résurrection, a connu la fin pour laquelle Dieu au commencement a fait que toutes ces choses subsistent.

Maxime le Confesseur, Chapitres sur la théologie et l’économie de l’incarnation I,66

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maxime_le_Confesseur
http://stmaterne.blogspot.com/2008/01/vie-de-saint-maxime-le-confesseur.html
http://www.livres-mystiques.com/partieTEXTES/Philocalie/maxime.html



Saint Maxime le Grec Originaire d'Arta dans le Péloponnèse grec (+ 1556)
Originaire d'Arta dans le Péloponnèse grec, il partit, jeune adolescent, à Florence faire ses études classiques. Il suivit avec enthousiasme le dominicain Savonarole dans son mouvement de rénovation religieuse et spirituelle qui se termina tragiquement. Saint Maxime, une fois ses études terminées, se rendit sur la Sainte Montagne de l'Athos, au monastère de Vatopedi, dans l'étude et la méditation. Appelé par le prince russe, Basile Ivanovitch, il vient en Russie pour traduire en slavon le psautier et d'autres livres liturgiques dont la traduction du grec était très imparfaite. Après avoir effectué ce travail, on l'obligea à rester pour continuer d'autres traductions. Mais, accusé par certains de se mêler de ce qui ne le regardait pas, il fut condamné pour hérésie et relégué au monastère de Volokolamsk. On lui reprochait notamment de défendre la primauté du siège de Constantinople contre les prétentions de Moscou de s'y substituer comme "troisième Rome". Il fut condamné aux fers dans le monastère de Tver. Ce qui ne l'empêchait pas d'avoir une importante correspondance et d'écrire encore des traités de théologie. Sur la fin de sa vie, il fut envoyé au monastère de la Trinité saint Serge, près de Moscou, où il eut une plus grande liberté. Il continua sa production littéraire jusqu'à l'épuisement de ses forces à 86 ans. Il s'opposa à l'infiltration de l'humanisme occidental, transmit au peuple russe les trésors spirituels de Byzance et c'est à ce titre qu'il est surnommé "l'illuminateur de la Russie."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Arta_(Gr%C3%A8ce)



Saint Meinrard Ermite à Einsiedeln (+ 861)

Voilà plus de dix siècles que l'on vénère à Einsiedeln en Suisse, au canton de Schwytz, "Notre-Dame des ermites", un don fait par la petite-fille de Charlemagne à son cousin, ermite, saint Meinrad qui vivait là depuis de longues années. Après avoir fait ses études des Belles-Lettres qui introduisaient à la lecture de l'Ecriture Sainte, il partit mener la vie érémitique. Peu à peu, et comme toujours, la sainteté attire les pèlerins, qui purent ainsi vénérer la sainte Mère de Dieu en ce sanctuaire. Un soir, deux garçons de mauvaise vie demandèrent à saint Meinrad l'hospitalité. Il les logea et les nourrit. Le lendemain matin, il célébra la messe et c'est là que les deux hommes l'assassinèrent, pensant trouver beaucoup d'argent. Ils ne trouvèrent aucun trésor, car saint Meinrad n'acceptait jamais d'argent de la part des pèlerins.

Autre biographie:
Originaire de la Souabe, il est confié aux moines de l’abbaye de Reichenau, qui se chargent de son éducation. Lorsqu’il atteint l’âge de 24 ans, il accède au diaconat, et un an plus tard il prend l’habit. Il est ensuite envoyé au monastère de Bollengen afin d’y prendre la direction de l’école, mais au bout de quelques années il se sent attiré par la solitude. Avec l’autorisation de son abbé et emportant avec lui seulement quelques livres, il se retire comme ermite non loin du village d’Altendorf. Au bout de sept ans, il ressent le besoin de s’isoler davantage et se rend dans un lieu isolé des bords du lac Sihl (Suisse). Sa renommée venant à être connue d’Hildegarde, l’abbesse du couvent de Zurich, cette dernière lui envoie une image de Marie, en plus de faire bâtir une chapelle à son attention. Des miracles ayant commencé à se produire, les pèlerins affluent bientôt, chargés d’offrandes et de cadeaux que Meinrad utilise pour sa chapelle ou redistribue aux pauvres. Cependant, la nouvelle de ces richesses attire des brigands qui se présentent un soir à la cellule où le saint est en prière et le frappent mortellement avec une massue. Selon une légende, les deux malfaiteurs auraient été arrêtés grâce à l’intervention de deux corbeaux que Meinrad avait apprivoisés.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_d%27Einsiedeln



Saint Patrocle ou saint Parre (+ 273)
ou saint Parre. Originaire de Troyes en Champagne, il vécut en solitaire dès qu'il le put. Il avait le talent de la parole, et ses prédications touchaient les coeurs. Il était d'une humeur douce et son affabilité lui faisait apaiser toute querelle et adoucir toute souffrance morale. Lors de la persécution de l'empereur Aurélien, il fut arrêté et mis à mort. Plusieurs localités ont conservé son patronage. Saint-Parre-les-Vaudes-10260.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Parres-aux-Tertres

Autre biographie:
Citoyen riche et noble de la ville de Troyes qui distribue aux pauvres l’héritage de ses parents pour se retirer dans la solitude afin de mener une vie entièrement vouée à la prière. Arrêté pour sa foi durant la persécution d'Aurèle (ou de Valérien selon d’autres auteurs), ses bourreaux tentent de le noyer dans la Seine mais il parvient à s'échapper. Capturé une seconde fois, il est finalement exécuté par décapitation.



Saint Publius Evêque, martyr à Athènes (+ 180)
Saint Jérôme et l'historien Eusèbe parlent de lui comme étant évêque d'Athènes ayant connu Denys l'Aréopagite. Il aurait été martyrisé pour sa fidélité au Christ.
Il semble régner une certaine confusion quant à la véritable identité de ce saint qui aurait été, selon les auteurs, propriétaire terrien et préfet de l'île de Malte, évêque de cette île, ou encore évêque d’Athènes.



Saint Zacharie Ermite, moine d'Egypte (+ v. 950)
Le martyrologe romain reçoit saint Zacharie, ermite qui fut le maître spirituel de saint Nil, moine d'Egypte et qui aurait vécu en Calabre, selon le synaxaire italo-grec.



Saint Zosime de Syracuse Evêque de Syracuse (+ 662)
Consacré à Dieu par ses parents comme le fut jadis le jeune Samuel, il entra dans le monastère de Sainte-Lucie à Syracuse à l'âge de sept ans. Quand il voulut revoir les siens, ses parents le ramenèrent de force au monastère. Dès lors, il accepta humblement cette condition monastique, l'assuma comme une volonté de Dieu et devint un exemple pour chacun des moines dans l'observance de la profession monastique. L'évêque le choisit plus tard comme higoumène. Quand l'évêque de Syracuse vint à mourir, les chrétiens de la ville demandèrent au Pape de le leur désigner comme pasteur. Il fut sacré évêque à Rome en 647, et plus pauvre que les pauvres, assidu à la prière et à la méditation, il remplit cette charge pendant treize ans.



Les Églises font mémoire...

Anglicans : Agnès, martyre à Rome

Catholiques d’occident : Agnès, vierge et martyre (calendrier romain et ambrosien) ; Fructuose de Tarragone, évêque, et Augure et Euloge (+259), martyrs (calendrier mozarabe)

Coptes et Ethiopiens (12 tubah/terr) : Second jour du glorieux Baptême

Luthériens : Matthias Claudius (+1815), poète à Hambourg

Maronites : Sébastien (+287 env.), martyr

Orthodoxes et gréco-catholiques : Maxime le Confesseur, moine ; Néophyte de Nicée (IVe s.), martyr ; Grégoire (+1012) archevêque de Okhrida (Église serbe) ; Abo de Tbilissi, martyr (Église géorgienne)

Vieux Catholiques : Meinrad (+861), ermite et martyr.
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