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30 Jan

30 janvier

Publié par echosdelabastide  - Catégories :  #Calendrier, #Janvier

Le 30 janvier est le 30e jour de l'année du calendrier grégorien.

Il reste 335 jours avant la fin de l'année ; 336 si l'année est bissextile.

C'était généralement le jour de l'hellébore, 11e jour du mois de Pluviose, dans le calendrier républicain français.

Dictons
  • « Prends garde à la Sainte-Martine, car souvent l'hiver se mutine. »[4]
  • « À la Saint-Hippolyte bien souvent l'hiver nous quitte. »

Célébrations 

Saints chrétiens 
Saints catholiques[2] et orthodoxes[3] du jour

 

Saints et bienheureux catholiques[2] du jour
Saints orthodoxes[3] du jour
Prénoms du jour 

Bonne fête aux :

Et aussi aux :

  • Armentaire
  • Jacinthe et ses dérivés : Cynthia, Cynthie, Jacinthie, etc.
  • Sébastien et ses dérivés :Bastian, Bastiane, Bastien, Bastienne, Sébastia, Sébastian, Sébastiane, Sébastienne, etc.

Saint Jean Chrysostome Evêque de Constantinople, Docteur de l'Eglise (+ 407)

saint Jean Chrysostome, panneau byzantin du XIe siècle, musée du Louvre

Le 30 janvier, les Eglises d'Orient font mémoire de la translation, à Constantinople, des reliques de saint Jean Chrysostome que l'Eglise d'Occident célèbre le 13 septembre. Son surnom 'Chrysostome' veut dire 'bouche d'or'. Il soutint la foi catholique même contre la pression du pouvoir impérial. Ce qui lui valut d'être destitué de son siège patriarcal de Constantinople et d'être exilé sur les bords de la mer Noire, aux confins du Caucase, à Soukhoumi en Abkhazie géorgienne.

Lire aussi: Benoît XVI lors des audiences générales des 19 et 26 septembre 2007
"On célèbre cette année le seizième centenaire de la mort de saint Jean Chrysostome (407-2007). Jean d'Antioche, appelé Chrysostome, c'est-à-dire "Bouche d'or" en raison de son éloquence, peut se dire encore vivant aujourd'hui, également en raison de ses œuvres."...
"Nous poursuivons aujourd'hui notre réflexion sur saint Jean Chrysostome. Après la période passée à Antioche, il fut nommé en 397, Evêque de Constantinople, la capitale de l'Empire romain d'Orient."
Un pére de la doctrine sociale chrétienne
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070919_fr.html

Le Pape a évoqué sa nomination en 397 comme évêque de Constantinople, capitale de l'empire romain d'orient, puis son projet de réforme de l'Eglise. "L'austérité de sa résidence -a précisé le Saint-Père- devait être un exemple pour tous", comme fut exemplaire "sa sollicitude envers les pauvres qui le fit surnommer l'aumônier... Il créa des institutions caritatives très appréciées".

"En vrai pasteur, il traitait tout le monde avec cordialité...et avait une attention particulière à la femme, au mariage et à la famille...invitant les fidèles à prendre leur part à la vie liturgique, qu'il rendit splendide et attractive. En liturgie, il fut d'une créativité géniale... Malgré sa bonté, il se trouva souvent plongé dans des intrigues politiques à cause de ses difficiles relations avec les autorités publiques". Ainsi finit-il par être condamné à l'exil, dans lequel il mourut en 407.

"On a dit que Dieu avait manifesté en Jean Chrysostome un second Paul, un docteur universel... Sa hauteur intellectuelle se dégage clairement dans son commentaire de la Genèse où il médite sur les huit oeuvres accomplies par Dieu en six jours, conduisant ensuite les fidèles de la Création au Créateur..., le Dieu de la condescendance...qui s'adressa à l'homme déchu et pécheur par l'Ecriture".
Cet Evêque de Constantinople appelait Dieu "Père de tendresse, médecin des âmes, mère et ami affectueux..., un Dieu qui s'est abaissé jusqu'à nous, s'est incarné...est mort en croix...devenant vraiment Dieu avec nous, notre frère".

"A ce Dieu visible à travers sa création, à ce Dieu qui nous parle dans l'Ecriture, à ce Dieu devenu l'un de nous, s'ajoute un quatrième aspect: dans la vie et les actions du chrétien, le principe vital et dynamique est l'Esprit qui se manifeste concrètement dans le monde. Ainsi Dieu entre dans nos vies...et nous transforme de l'intérieur".
Dans son commentaire des Actes des apôtres, Jean Chrysostome propose le "modèle de l'Eglise primitive comme modèle de société, en développant le principe d'utopie sociale, d'une cité idéale qui donnerait une âme et un visage chrétien à la société. Il voulait faire comprendre que la charité ne suffit pas, qu'aider les pauvres individuellement ne suffit pas, mais qu'il faut créer une nouvelle architecture, un nouveau modèle social...fondé sur le message évangélique. Pour tout cela, on peut le considérer comme un des Pères de la doctrine sociale de l'Eglise".

Dans la lignée de Paul, a poursuivi Benoît XVI, saint Jean Chrysostome a "soutenu le primat de la personne, esclaves et pauvres compris", en opposition à la société du temps dans laquelle "de vastes catégories étaient exclues de la citoyenneté...alors que la communauté chrétienne reconnaît les mêmes droits à tous, frères et soeurs".
A la fin de sa vie, a conclu le Pape, Jean Chrysostome revint sur le "projet de Dieu pour l'humanité", réaffirmant que "Dieu aime chacun de nous d'un amour infini car il veut nous sauver tous".
Source: VIS 070926 (520) le 26 septembre 2007, Benoît XVI, catéchèse sur saint Jean Chrysostome.

Voir aussi:
http://www.magnificat.ca/cal/fran/01-27.htm#chrysostome
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/09/12/index.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Chrysostome
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/chrysostome/
http://jesusmarie.free.fr/jean_chrysostome.html
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2010/01/27/index.html



Sainte Martine Vierge, martyre à Rome (+ 226)

Sainte Martine et Sainte Agnès devant la Vierge par El Greco
Sainte Martine naquit à Rome de parents illustres. Son père avait été trois fois consul et s´était distingué par une foi vive et une charité ardente. Après sa mort, Martine vendit ses biens et consacra l´argent à des oeuvres de miséricorde. L´empereur Alexandre régnait et persécutait les chrétiens. Des gens occupés à rechercher les serviteurs de Jésus-Christ trouvèrent sainte Martine en prières dans une église et l´arrêtèrent. Comme elle ne fit aucune difficulté de les suivre, ils crurent avoir fait une conquête; mais, conduite à l´empereur, elle refusa de sacrifier aux idoles; celui-ci ne l´en fit pas moins conduire au temple d´Apollon. En y entrant, Martine, s´armant du signe de la Croix, pria Jésus-Christ, et à l´instant il se fit un effroyable tremblement de terre qui renversa une partie du temple et brisa l´idole. L´empereur, irrité, commanda qu´on frappât la vierge à coups de poings et qu´on l´écorchât avec des ongles de fer; Martine souffrit avec une telle patience, que les bourreaux, lassés, furent remplacés par d´autres qu´une lumière divine renversa et convertit.
Conduite de nouveau devant l´empereur, Martine refusa pour la seconde fois de sacrifier aux idoles; Alexandre la fit attacher à quatre pieux et fouetter si cruellement et si longtemps que les bourreaux s´arrêtèrent de fatigue. Martine fut reconduite en prison, et on versa dans ses plaies de l´huile bouillante; mais des Anges vinrent la fortifier et la consoler. Le lendemain, la vierge fut conduite au temple de Diane que le démon quitta aussitôt avec des hurlements horribles, en même temps la foudre renversait et brûlait une partie du temple avec ses prêtres. L´empereur, effrayé, laissa Martine aux mains du président Justin qui la fit si cruellement déchirer avec des peignes de fer, qu´il la crut morte; mais s´apercevant qu´il se trompait: "Martine, lui dit-il, ne veux-tu pas sacrifier aux dieux et te préserver des supplices qui te sont préparés? – J´ai mon Seigneur Jésus-Christ qui me fortifie, et je ne sacrifierai pas à vos démons." Le président, furieux, commanda de la reconduire en prison.
L´empereur, informé de ce qui s´était passé, ordonna que Martine fût menée dans l´amphithéâtre afin d´y être exposée aux bêtes; mais un lion, qu´on lâcha pour la dévorer, vint se coucher à ses pieds et lécha ses plaies; mais comme on le ramenait à son antre, il se jeta sur un conseiller d´Alexandre et le dévora. Ramenée en sa prison, Martine fut encore une fois conduite au temple de Diane, et comme elle refusait toujours de sacrifier, on déchira de nouveau son pauvre corps dont on voyait tous les os. "Martine, lui dit un des bourreaux, reconnais Diane pour déesse, et tu seras délivrée. – Je suis chrétienne et je confesse Jésus-Christ." Sur ces paroles, on la jeta dans un grand feu préparé à l´avance, mais le vent et la pluie, qui survinrent à l´instant, dispersèrent le bûcher et brûlèrent les spectateurs. On retint la Sainte trois jours durant dans le temple, après toutefois qu´on lui eût fait couper les cheveux. L´empereur la croyait magicienne et s´imaginait que sa force résidait dans sa chevelure. Elle fut tout ce temps sans rien prendre, chantant continuellement les louanges de Dieu. Ne sachant plus que faire, Alexandre lui fit couper la tête. Le corps de Martine demeura plusieurs jours exposé sur la place publique, défendu par deux aigles qui restèrent jusqu´au moment où un nommé Ritorius put lui donner une honorable sépulture.
P. Giry, Vie des Saints, p. 62-64

Bouquet spirituel:Que votre lumière brille devant les hommes et que voyant vos bonnes oeuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. Mt. 5,16

Sainte Martine

SAINTE MARTINE
Vierge et Martyre
(+ 226)

Sainte Martine naquit à Rome de parents illustres. Son père avait été trois fois consul et s´était distingué par une foi vive et une charité ardente. Après sa mort, Martine vendit ses biens et consacra l´argent à des oeuvres de miséricorde. L´empereur Alexandre régnait et persécutait les chrétiens. Des gens occupés à rechercher les serviteurs de Jésus-Christ trouvèrent sainte Martine en prières dans une église et l´arrêtèrent. Comme elle ne fit aucune difficulté de les suivre, ils crurent avoir fait une conquête; mais, conduite à l´empereur, elle refusa de sacrifier aux idoles; celui-ci ne l´en fit pas moins conduire au temple d´Apollon. En y entrant, Martine, s´armant du signe de la Croix, pria Jésus-Christ, et à l´instant il se fit un effroyable tremblement de terre qui renversa une partie du temple et brisa l´idole. L´empereur, irrité, commanda qu´on frappât la vierge à coups de poings et qu´on l´écorchât avec des ongles de fer; Martine souffrit avec une telle patience, que les bourreaux, lassés, furent remplacés par d´autres qu´une lumière divine renversa et convertit.

Conduite de nouveau devant l´empereur, Martine refusa pour la seconde fois de sacrifier aux idoles; Alexandre la fit attacher à quatre pieux et fouetter si cruellement et si longtemps que les bourreaux s´arrêtèrent de fatigue. Martine fut reconduite en prison, et on versa dans ses plaies de l´huile bouillante; mais des Anges vinrent la fortifier et la consoler. Le lendemain, la vierge fut conduite au temple de Diane que le démon quitta aussitôt avec des hurlements horribles, en même temps la foudre renversait et brûlait une partie du temple avec ses prêtres. L´empereur, effrayé, laissa Martine aux mains du président Justin qui la fit si cruellement déchirer avec des peignes de fer, qu´il la crut morte; mais s´apercevant qu´il se trompait: "Martine, lui dit-il, ne veux-tu pas sacrifier aux dieux et te préserver des supplices qui te sont préparés? – J´ai mon Seigneur Jésus-Christ qui me fortifie, et je ne sacrifierai pas à vos démons." Le président, furieux, commanda de la reconduire en prison.

L´empereur, informé de ce qui s´était passé, ordonna que Martine fût menée dans l´amphithéâtre afin d´y être exposée aux bêtes; mais un lion, qu´on lâcha pour la dévorer, vint se coucher à ses pieds et lécha ses plaies; mais comme on le ramenait à son antre, il se jeta sur un conseiller d´Alexandre et le dévora. Ramenée en sa prison, Martine fut encore une fois conduite au temple de Diane, et comme elle refusait toujours de sacrifier, on déchira de nouveau son pauvre corps dont on voyait tous les os. "Martine, lui dit un des bourreaux, reconnais Diane pour déesse, et tu seras délivrée. – Je suis chrétienne et je confesse Jésus-Christ." Sur ces paroles, on la jeta dans un grand feu préparé à l´avance, mais le vent et la pluie, qui survinrent à l´instant, dispersèrent le bûcher et brûlèrent les spectateurs. On retint la Sainte trois jours durant dans le temple, après toutefois qu´on lui eût fait couper les cheveux. L´empereur la croyait magicienne et s´imaginait que sa force résidait dans sa chevelure. Elle fut tout ce temps sans rien prendre, chantant continuellement les louanges de Dieu. Ne sachant plus que faire, Alexandre lui fit couper la tête. Le corps de Martine demeura plusieurs jours exposé sur la place publique, défendu par deux aigles qui restèrent jusqu´au moment où un nommé Ritorius put lui donner une honorable sépulture.

P. Giry, Vie des Saints, p. 62-64


Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martine_de_Rome
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/01/30/index.html
Iconographie de la sainte:
http://santiebeati.it/immagini/?mode=album&album=39150&dispsize=Original



Sainte Aldegonde Abbesse à Maubeuge (+ 684)

Aldegonde, née vers 630 à Cousolre, fille de Walbert et de Bertilie, consacra sa virginité à Dieu, sous l'influence de sa soeur, Waudru qui était abbesse de Mons en Belgique. Ses parents voulaient la marier à un riche Seigneur. Mais elle voulait se consacrer à Dieu. Elle s'enfuit et fonda un ermitage au bord de la Sambre. D'autres jeunes filles vinrent partager sa vie de prière. L'ermitage devint rapidement un important chapitre de chanoinesses, à l'origine du monastère de Maubeuge. Elle reçut maintes visions célestes. Aldegonde mourut le 30 janvier 684.

Autre biographie:
Originaire du Hainaut, elle est la fille de Saint-Walbert et de son épouse Bertille, un couple de la haute noblesse apparenté à la famille royale de France. Elle est également la sœur de Sainte-Waltrude (Vaudru) de Mons (voir notice au 9 avril). Résolue à se consacrer à Dieu, Aldegonde refuse les avances d’un prétendant. Lorsque ses parents décèdent, elle prend le voile et se retire comme ermite dans la région de Maubeuge (Nord).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maubeuge
Elle est bientôt rejointe par plusieurs disciples viennent bientôt se placer sous sa direction, dont deux de ses nièces, Aldetrude et Madelberte. Elle fonde pour elles un monastère dont elle devient l’abbesse. Elle décède d’un cancer du sein (633-684) Sainte-Aldegonde est la protectrice des personnes qui souffrent du cancer. Elle est invoquée pour guérir cette maladie ainsi que pour le soulagement des plaies.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Aldegonde
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_abbesses_de_Maubeuge



Saint Aleaume Fondateur d'un monastère à Burgos (+ 1097)
Il est né à Loudun, dans la Vienne. D'abord soldat, il embrassa la vie monastique à l'abbaye de la Chaise-Dieu en Auvergne puis, à la demande du roi de Castille, il en fonda un nouveau à Burgos en Espagne.

Autre biographie:
Originaire de Loudun (Vienne), il commence sa vie professionnelle comme valet, avant d’embrasser la carrière des armes. Au cours d'un pélerinage à Rome, il a l'occasion d'entendre un prêche de Saint-Robert, l’abbé du monastère de la Chaise-Dieu à Issoire. Très impressionné, il accomplit son voyage comme prévu mais revient à la Chaise-Dieu, où il demande à être admis comme religieux. Sa réputation de sainteté vient à être connue de la reine de Castille, Constance de Bourgogne, qui l’invite en Espagne et fonde pour lui un monastère à Burgos, dont il devient l'abbé (+ 1097)Saint-Aleaume est le patron des majordomes, des servantes, des femmes de ménage et de tout le personnel domestique en général.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Aleaume



Saint Armentaire Evêque de Pavie en Italie (+ 730)
Evêque de Pavie en Italie pendant dix années, il aimait répéter :"La prière est plus efficace et plus puissante qu'un ordre pour obtenir ce que nous demandons." Pour le reste, les "actes" de sa vie sont très silencieux.



Saint Barsimée Evêque d'Edesse (2ème s.)
Troisième vêque d'Édesse (Syrie), il subit le martyre sous l'empereur Trajan. Les détails du récit de sa mort ne sont pas crédibles.



Sainte Bathilde Reine de Neustrie et moniale à Chelles (+ 680)

Statue au Jardin du Luxembourg

ou Bertille.
Célébrée dans les Eglises d'Orient et d'Occident. D'origine anglo-saxonne, elle avait été prise, encore enfant, par des corsaires et revendue comme esclave à Erkinoald. Quand le roi Clovis II, fils du roi Dagobert, fut en âge de se marier, il remarqua cette admirable jeune fille dont la beauté et la douceur l'attiraient. Erkinoald la lui céda et elle devint reine. Elle eut trois fils. Mais son mari, usé par la débauche, mourut à vingt-trois ans. Devenue régente, elle donna toute sa mesure, conseillée par saint Eloi et d'autres évêques. Elle supprima l'esclavage, rendit l'impôt plus équitable et favorisa la vie monastique. Les aléas des conquêtes conduisirent le "maire du palais royal" à l'évincer. Mais Ebroïn l'estimait tout en la trouvant encombrante. Il l'obligea à s'enfermer dans un couvent, à Chelles près de Paris. Elle avait trente et un ans et y resta jusqu'à sa mort à quarante six ans, pardonnant à ses ennemis, se chargeant des besognes les plus basses et se vouant de préférence au soin des malades. Elle présida de façon décisive à l'éclosion du monachisme dans son royaume.
Chaque groupe porte une dénomination tirée de ses origines ou de son implantation, des pratiques ou des actions qui lui sont propres. Pour nous, la grande affaire et le titre suprême consistaient à être chrétiens et à en porter le nom.
Saint Basile le Grand, que les Eglises d’Orient fêtent aujourd’hui.

SAINTE BATHILDE
Reine de France
(morte en 680)

Sainte Bathilde naquit en Angleterre, au VIe siècle. Toute jeune encore, à la suite d'une guerre, elle fut vendue comme esclave et achetée à vil prix par un seigneur de la cour du roi franc Clovis II. Le jeune roi, charmé de ses vertus, la prit pour épouse. Ce choix providentiel devait avoir pour résultat la gloire de la France.

Loin de s'enorgueillir de son élévation, Bathilde conserva sur le trône la simplicité de sa vie; mais elle révéla la plus noble intelligence, les plus hautes qualités et une dignité égale à sa situation. Humble servante et prudente conseillère de son époux, aimant les évêques comme ses pères et les religieux comme ses frères, généreuse pour les pauvres, qu'elle comblait d'aumônes, avocate des malheureux, des veuves et des orphelins, fondatrice de monastères, d'un zèle extraordinaire pour le rachat des captifs et l'abolition de l'esclavage: telle fut, sur le trône, la digne émule de sainte Clotilde.

Au milieu de la cour, elle trouvait le temps de vaquer à l'oraison et de s'adonner à tous les devoirs de la piété; détachée des grandeurs d'ici-bas, elle n'aspirait qu'à prendre un libre essor vers les délicieuses retraites de la prière et du recueillement.

La mort de son époux lui imposa des obligations nouvelles, et pendant l'enfance du jeune roi Clotaire, son fils, elle dut porter tout le poids de l'administration d'un vaste royaume. Si elle le fit avec une haute sagesse, ce ne fut pas sans grandes épreuves. Sa vertu s'épura dans la tribulation, et c'est sans regret qu'elle put enfin se décharger de la régence et entrer comme simple religieuse au monastère de Chelles, qu'elle avait fondé. Alors, enfin, elle put se livrer tout entière à l'action de grâce et s'adonner à la pratique des plus héroïques vertus.

Nulle religieuse n'était plus soumise, nulle n'affectionnait davantage les plus humbles emplois, nulle n'observait plus fidèlement le silence; elle fut admirable surtout par son humilité et par le mépris d'elle-même. "Il me semble, disait-elle, que le plus grand bonheur qui puisse m'arriver, c'est d'être foulée aux pieds de tout le monde." A sa mort, en 680, ses soeurs virent monter son âme au Ciel, et entendirent les anges célébrer son triomphe par de suaves harmonies.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.


Voir aussi:
http://www.levangileauquotidien.org/www/popup-saints.php?language=FR&id=1602&fd=0
http://missel.free.fr/Sanctoral/01/30.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Bathilde



Saint Hippolyte Prêtre d'Antioche (3ème s.)
Prêtre d'Antioche qui refusa de se laisser entraîner dans le schisme de Novat. Il voulut rester fidèle à l'Eglise de Pierre et de Paul. Reconnu comme chrétien durant la persécution de l'empereur Dèce, il fut égorgé pour sa foi en Jésus-Christ.



Sainte Jacinthe Religieuse à Viterbe (+ 1640)

ou Hyacinthe.
Originaire de la province du Latium, en Italie, elle était fantasque et frivole. Son père, le seigneur de Mariscotti, estima qu'elle devait être religieuse et la fit entrer de force chez les franciscaines de Viterbe. Pendant dix ans, elle scandalisa les soeurs de la communauté par ses mondanités et les visites qu'elle recevait. Mais comme elle était imposée par le seigneur de Mariscotti, on tolérait toutes ses insoumissions, jusqu'au jour où elle tomba malade. Elle eut alors le temps de réfléchir et de revenir sur elle-même. Elle décida de devenir une bonne religieuse. Elle connut alors une deuxième rechute et cette nouvelle maladie la conduisit à vivre les vingt-cinq dernières années de sa vie dans la sainteté et les grâces mystiques.

Autre biographie:
Clarisse est la fille de Marc-Antoine de Mariscotti et de son épouse Octavie, un couple de nobles italiens, elle voit le jour à Vignarello. Éduquée au couvent franciscain Saint-Bernardin de Viterbe, elle y demeure par la suite, mais sans réelle conviction. Après être rentrée brièvement au foyer familial, elle fait une nouvelle tentative et rejoint les religieuses de Saint-Bernardin sous le nom de Hyacinthe. Mais le cœur n’y est toujours pas, et elle se languit de la vie luxueuse et facile des personnes de son rang, allant même jusqu’à profiter de la fortune familiale pour bénéficier d’un confort dont sont privées ses compagnes. Dix ans plus tard, elle tombe gravement malade et son confesseur en profite pour l’exhorter à changer de vie. Convaincue, elle s’abîme dès lors dans de sévères austérités, bien déterminée à expier ses erreurs passées. Elle devient plus tard maîtresse des novices et acquiert bientôt une grande renommée dans toute la ville de Viterbe. De nombreux miracles lui sont attribués.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Giacinta_Marescotti
http://translate.google.com/translate?hl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.santiebeati.it%2Fdettaglio%2F31150



Saint Jean Yi Martyr à Taygu en Corée (+ 1867)
Jean-Baptiste Yi Kwangnyol menait une véritable vie religieuse communautaire avec quelques autres jeunes chrétiens, visitant les malades et aidant les pauvres. Reconnu comme chrétien, il fut décapité. Il fut canonisé avec 102 martyrs, par le pape Jean-Paul II à Séoul le 6 mais 1984.



Les Trois Docteurs

Les Eglises d'Orient réunissent en une même célébration les trois saints "hiérarques" docteurs de l'Eglise : Basile le Grand, Grégoire le théologien et Jean Chrysostome.
Leur mémoire est également célébrée, pour chacun individuellement, à des dates différentes selon l'Orient ou l'Occident.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsjanvier/janv30.html



Saint Matthias Evêque de Jérusalem (2ème s.)
Il était d'origine juive. Il devait beaucoup se déplacer pour rejoindre ses petites communautés chrétiennes dispersées dans tout le pays.



Saint Mutien Marie Wiaux Frère des Ecoles Chrétiennes (+ 1917)

Il était originaire de Mellet en Belgique où son père était forgeron. Devenu frère des Ecoles Chrétiennes, il fut un grand éducateur pendant cinquante ans, avec patience, humilité et respect de la personnalité spirituelle de ses élèves. Il mourut au collège Saint Berthuin de Malonne et fut béatifié en octobre 1977 puis canonisé en 1989 par Jean-Paul II.
Site Internet du Vatican: Canonisation le 10 décembre 1989 de Mutien Marie Wiaux, F.S.C. (1841-1917)
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19891210_muziano_wiaux_fr.html

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Joseph_Wiaux
http://users.swing.be/sw323188/sanctuaireMM.htm
http://isbm.be/mutien.htm



Saint Pierre de Bulgarie Fils et successeur du roi Syméon le Guerrier (11ème s.)
Fils et successeur du roi Syméon le Guerrier, saint Pierre fut un homme humble et pacifique, tout en contraste de son père qui marqua son règne de guerres continuelles. Marié à la fille de l'empereur de Constantinople, il connut un long règne de réconciliation avec Byzance. Il aimait s'entourer des conseils de saint Jean de Rila. Malheureusement son royaume vit naître l'hérésie des Bogomiles, dérivée du manichéisme. Le nord de son royaume fut envahi par le prince de Kiev. Pour ramener la paix, il préféra renoncer à son trône. Il prit l'habit monastique et il mourut l'année suivante, en consacrant à Dieu seul ses derniers jours.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Ier_de_Bulgarie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Bulgarie



Sainte Savine Pieuse veuve de Lodi en Italie du nord (+ 311)
Pieuse veuve de Lodi en Italie du nord, dont saint Charles Borromée, évêque de Milan, pensait avoir retrouvé les reliques douze siècles plus tard.
Veuve très pieuse demeurant à Milan, elle consacre une grande partie de son temps à soulager les prisonniers chrétiens. Durant la persécution de Dioclétien, elle est arrêtée alors qu’elle est en train de prier sur la tombe des saints Nabor et Félix.
http://aubetdh.free.fr/saintesavine/eglise/001.htm



Saint Sébastien Valfré Oratorien (+ 1710)
Prêtre de l'Oratoire de saint Philippe Néri, il passa toute sa vie à Turin, directeur spirituel très sollicité. Il aimait visiter les prisonniers et les infirmes. Sa grande capacité d'amitié lui fit conduire beaucoup de juifs à la foi en Jésus-Christ. Il fut béatifié en août 1834.

'Le père qui avait le paradis dans ses yeux'



Saint Théodore de Mytilène Père de famille dans l'île de Lesbos (+ 1784)
Paisible père de famille dans l'île de Lesbos, il renia sa foi chrétienne un jour de colère et se fit musulman. Pris de repentir, il s'en alla au Mont-Athos pour se faire pardonner cette apostasie. Mais afin que son reniement ne soit pas un exemple, il revint dans son village, et devant les juges, il rendit sa foi au Christ. Arrêté et jugé, il fut condamné à être pendu. Il se passa lui-même la corde au cou, sur la place publique, montant sur la pierre qui servait d'échafaud et, après avoir demandé pardon à tous les chrétiens qui l'entouraient, il se laissa glisser dans le vide et rendit ainsi à Dieu son âme purifiée.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lesbos



Saint Théophile le Jeune Gouverneur militaire en Asie Mineure (+ 792)
Gouverneur militaire en Asie Mineure, il fut chargé de diriger une expédition navale contre les Sarrasins qui menaçaient l'empire. Lors de cette bataille, les deux autres navires amiraux l'abandonnèrent, le livrant ainsi à l'ennemi. Capturé, il fut gardé prisonnier quatre années, à l'issue desquelles il fut décapité, durant une fête musulmane, pour avoir refusé de renier le Christ.



Sainte Thiatilde (9ème s.)
Abbesse du monastère de Freckenhorsten en Westphalie



Les Églises font mémoire...

Anglicans : Charles (+1649), roi et martyr

Coptes et Ethiopiens (21 tubah/terr) : Mort/Dormition de la Vierge Mère de Dieu (Église copte orthodoxe et éthiopienne) ; Consécration de la première église dédiée à la Vierge (Église copte catholique)

Luthériens : Xavier Marnitz (+1919) témoin jusqu’au sang en Lettonie

Orthodoxes et gréco-catholiques : Hippolyte (IIIe s.), prêtre de Rome, hiéromartyr ; Synaxe des trois saints Hiérarques (Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome).
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À propos

Saints & Saintes de l'Eglise et calendrier de nos chers disparus