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30 Jul

31 juillet

Publié par Saints & Saintes  - Catégories :  #Calendrier, #Juillet

Saint Ignace de Loyola Fondateur de la Compagnie de Jésus (+ 1556)

 


Né en Espagne d'une noble famille, benjamin de treize enfants, Ignace est d'abord page à la cour puis chevalier rêvant d'exploits. En 1521, les Français assiègent Pampelune. Ignace s'illustre parmi les défenseurs de la ville quand un boulet de canon lui broye la jambe et lui brise sa carrière. Il rentre au château familial sur un brancard. Ayant épuisé les récits de chevalerie, il entame la vie des saints. C'est la conversion, totale, brutale. Dès qu'il peut marcher, il se rend dans une grotte à Manrèse, non loin de l'abbaye bénédictine de Montserrat. Il y découvrira sa vocation propre: non la contemplation, mais le service de Dieu parmi les hommes. C'est là qu'il rédige ses "Exercices spirituels" où il consigne ses expériences spirituelles. Après un pèlerinage en Terre Sainte, il commence ses études de théologie à Paris. Il partage sa chambre avec un jeune étudiant : saint François Xavier et le contact n'est pas toujours facile. Quelque temps plus tard, le 15 août 1534, l'étudiant attardé de 43 ans et ses jeunes amis étudiants font à Montmartre, le voeu de pauvreté, de chasteté et d'obéissance et fonde ainsi la "Compagnie de Jésus". Douze ans plus tard, ils feront profession solennelle à Rome "pour la plus grande gloire de Dieu." A Paris, existe encore le collège Montaigu où il logeait, actuellement collège Sainte Barbe. Rue Valette - 75005. La chapelle des voeux est actuellement désaffectée. 9, rue Yvonne Le Tac. 75018

Autre biographie:
En 1556 meurt à Rome Ignace de Loyola, prêtre et fondateur de la Compagnie de Jésus.
Né en 1491 dans une famille de la noblesse basque, Inigo Lopez de Loyola reçut une éducation chevaleresque, adaptée à la vie de cour. A trente ans, au cours du siège de Pampelune, il fut blessé à une jambe et contraint à une longue convalescence ; c’est alors qu’il fut conquis par la lecture des vies du Christ et de la Légende dorée de Jacques de Voragine. Il décida alors d’entreprendre un long cheminement pour discerner la volonté de Dieu sur sa vie.
Fruit de ces premières expériences et de l’année de solitude et de prière passée à Manrèse, Ignace rédige son livre des Exercices Spirituels pour rendre accessible à d’autres l’itinéraire de discernement qu’il avait parcouru.
Illuminé par une profonde vie intérieure, il voulut entreprendre un chemin de dépouillement et de pauvreté par amour du Christ, itinéraire qu’il commença en compagnie d’une petite communauté de frères destinée à l’annonce de l’Évangile et au service du bien spirituel des hommes. En perpétuelle tension pour harmoniser l’humain et le divin, l’invocation de l’Esprit dans la prière et la fatigue liée à la charité concrète, Ignace donna naissance en 1540, avec ses premiers compagnons, à la Compagnie de Jésus : « pauvres prêtres pèlerins », prêts à aller dans le monde entier pour répercuter l’appel à la sainteté que Dieu adresse à tout homme. Cette forme de vie religieuse qu’il inaugurait s’est révélée, au cours des siècles, parmi les plus féconds et les plus lucides de l’Église d’Occident.

Lecture

Par le mot même d’exercices spirituels on comprend toute façon d’examiner sa propre conscience, et aussi de méditer, de contempler, de prier mentalement et vocalement, et enfin de mener toutes autres activités spirituelles, comme on le dira par la suite. De même, en effet, que se promener, marcher et courir sont des exercices corporels, de même préparer et disposer l’âme à supprimer tous les attachements mal ordonnés et, une fois ceux-ci supprimés, à chercher et à trouver la volonté de Dieu sur l’organisation de sa vie et le salut de son âme, sont appelés « exercices spirituels ».
(Ignace de Loyola, Exercices spirituels, Première annotation )

Prière

Pour ta plus grande gloire, Seigneur, tu as suscité dans ton Église saint Ignace de Loyola : permets qu’avec ton aide et à son exemple, après avoir combattu sur la terre, nous partagions sa victoire dans le ciel. Par Jésus Christ.


Photo de l'autel de sa chapelle privée à Loyola.

Voir aussi:
http://www.jesuites.com/histoire/saints/ignacedeloyola.htm
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/07/31/index.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ignace_de_Loyola
http://www.cvxfrance.com/
http://www.revueviechretienne.com/index.asp?fichier=revues/priere.asp&menug=b&numrevue=515
http://www.magnificat.ca/cal/fran/07-31.htm#loyola
http://spiritualite-chretienne.com/s_coeur/annexe.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Compagnie_de_J%C3%A9sus



Saint Calimer (2ème s.)


ou Calimero. Grec de naissance, il fut élevé à Rome par le pape saint Télesphore et devint évêque de Milan .Il parcourut la Ligurie pour y annoncer l'Evangile. Arrêté durant la persécution d'Antonin (empereur Commode), il fut transpercé d'un coup d'épée puis jeté, encore en vie, dans un puits où il consomma son martyre. Il est enterré sous le maître-autel de l'église qui lui est dédiée à Milan.


Basilica di San Calimero

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Calimero
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C3%A9v%C3%AAques_puis_archev%C3%AAques_de_Milan
http://it.wikipedia.org/wiki/Basilica_di_San_Calimero



Saints Démocrite, Second et Denis martyrs en Asie mineure (3ème s.)


Emplacement de la région traditionnelle de Phrygie en Asie Mineure (jaune) et expansion maximale du royaume Phrygien (orange)

martyrs en Asie mineure.
À Synade en Phrygie, au IIIe siècle, les saints martyrs Démocrite, Second et Denis.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Phrygie



Bienheureux Denis, François et Jacques prêtre et religieux martyrs de la guerre d'Espagne (+ 1936)


Dionisio Vicente Ramos est né dans le diocèse de Teruel en Espagne en 1871. Il décide de devenir franciscain et part étudier en Italie. Ordonné prêtre à Rome, il devient curé à Anzio, tout en étant professeur de théologie dans divers séminaires. De retour en Espagne car il perdait la vue, il se consacre à la confession. Malgré sa cécité, lorsque la guerre civile éclate, il est arrêté et fusillé, pardonnant à ses bourreaux.
Francisco Remon Jativa est né au même endroit en 1890. Il fut envoyé du couvent de Granollers à Assise où il fit ses vœux chez les franciscains. De retour en Espagne en 1935, il était sacristain et portier, rôles qu'il assuma avec efficacité et gentillesse. Lorsque la guerre arriva, il fut reconnu, battu en prison, puis il rejoignit Denis Vincente et fut aussi fusillé le même jour.
Ils furent béatifiés le 11 mars 2001 avec José Aparicio Sanz e 232 Compagni Martiri in Spagna (+ 1936-1939)
- en espagnol - dont quatre autres frères franciscains espagnols.
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20010311_sanz-compagni_sp.html

En Espagne, dans la persécution menée au cours de la guerre civile, en 1936, les bienheureux martyrs Denis Vincente Ramos, prêtre, et François Remon Jativa, religieux, tous deux franciscains conventuels, à Granollera, près de Barcelone - et à Valence, Jacques Buch Canals, religieux salésien.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martyrs_de_la_guerre_d%27Espagne
http://www.conferenciaepiscopal.es/santos/martires.htm



Bienheureux Évrard Hanse prêtre et martyr en Angleterre (+ 1584)


The Tyburn Tree, l'Arbre de Tyburn

Everard Hanse, protestant du Northampton en Angleterre, fait ses études à Cambridge et y est ordonné ministre. En 1658, il se convertit à l'Église catholique et part à Reims où il est ordonné prêtre en 1581. A son retour, il est arrêté et condamné puis pendu à Tyburn. Il a été béatifié en 1886.

À Londres, en 1584, le bienheureux Évrard Hanse, prêtre et martyr. Ancien pasteur de l’Église anglicane, du jour où il fit profession de foi catholique, il la garda fidèlement, la propagea parmi ses compatriotes et, sous la reine Élisabeth Ière, en témoigna glorieusement en subissant le martyre par pendaison à Tyburn.
Martyrologe romain

 


THE PLACE OF EXECUTION, TYBURN, IN 1750.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tyburn



Saint Fabius martyr à Césarée de Maurétanie (+ v. 303)


Baie de Césarée de Maurétanie (Cherchell) et le Mont Chenoua en arrière plan

À Césarée de Maurétanie (Cherchell), en 303 ou 304, saint Fabius, martyr. À l’occasion de l’assemblée de toute la province, il fut désigné pour porter les enseignes militaires dans un défilé. Il refusa, fut mis en prison, puis, comme il persistait dans la confession du Christ, il fut condamné par le juge à la peine de mort et décapité.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9sar%C3%A9e_de_Maur%C3%A9tanie



Bienheureux François Stryjas catéchiste laïc, martyr en Pologne (+ 1944)
Franciszek Stryjas - Béatifié le 13 juin 1999, "François Stryjas est un polonais, laïc, de Kalisz, dans le diocèse de Wloclaweck. Voilà que la Pologne est envahie par les troupes hitlériennes. Les prêtres manquent cruellement car beaucoup ont été arrêtés et déportés par les nazis. François comprend la responsabilité nouvelle qui revient aux baptisés de transmettre la foi, en dépit des persécutions. Il se met à enseigner la religion aux enfants de sa région, avec un zèle extraordinaire. Cela entraîne sa perte. Il est arrêté par la police nazie et emprisonné à Kalisz. Après dix jours de torture, il remporte la palme du martyre, le 31 juillet 1944."
(diocèse de Sion)
http://www.cath-vs.ch/files/pdf/Nouvelliste_31julliet2004.pdf

À Kalisz en Pologne, l’an 1944, le bienheureux François Stryjas, martyr. Beaucoup de prêtres ayant été emprisonnés ou déportés par le régime nazi, il se mit à enseigner la foi aux enfants des paroisses voisines. Arrêté par la Gestapo, il succomba en prison après dix jours d’interrogatoires et de tortures.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kalisz
http://www.kalisz.pl/_portal/



Saint Germain d'Auxerre Evêque d'Auxerre (+ 448)


Sculpture en bois polychrome représentant saint Germain l'Auxerrois datée du XVe siècle

Il était marié et remplissait de hautes fonctions officielles quand il devint évêque d'Auxerre en 418. C'est l'une des plus grandes figures épiscopales de son époque. Son influence s'étendit à la Gaule toute entière tant il était estimé aussi bien des chefs barbares que des empereurs. La mort vint le chercher à Ravenne, alors capitale impériale de l'Occident où il était venu plaider la cause des Bretons maltraités par les gouverneurs impériaux.
Voir aussi: Saint Germain (Germanus) (418-448) est sans conteste la plus célèbre personnalité historique de l’Eglise locale.
(site du diocèse de Sens-Auxerre)
http://catholique-sens-auxerre.cef.fr/auxerre/article.php3?id_article=21

Autre biographie:
Fils de Rusticus et de Germanilla, un couple de la noblesse gauloise, il effectue des études à Arles puis à Lyon avant de partir pour Rome pour y étudier la rhétorique et le droit civil. Devenu avocat, il épouse une jeune noble nommée Eustachia. Très proche du pouvoir, il est ensuite envoyé à Auxerre en qualité de Gouverneur impérial. Il mène alors une vie mondaine et s’attire la réprobation de Saint-Amateur, l’évêque de la ville. Ce dernier lui ayant fait de terribles reproches, Germain entre dans une colère terrible et menace même de le faire assassiner. Mais l’évêque trouve les paroles pour apaiser Germain, et réussit même à le convaincre de se préparer à lui succéder comme évêque. Germain décide alors de changer complètement de vie et à partir de ce moment il se consacre entièrement à la prière et aux œuvres charitables. En 418, après le décès de Saint-Amateur, Germain est choisi à l’unanimité pour lui succéder comme évêque. Ses compétences professionnelles lui sont d’une grande utilité dans sa charge et le Pape Célestin Ier lui demande d’accompagner Saint-Loup de Troyes en Angleterre pour y combattre l’hérésie pélagienne. De retour en Gaule, il fait bâtir l’église Saint-Alban, puis en 447 il retourne en Angleterre en compagnie de Sévère de Trèves. Ensemble, ils évangélisent le Pays de Galles et apportent leur soutien aux Bretons dans leur lutte contre le Pictes et les Saxons. Il revient de nouveau en Gaule et agit comme médiateur dans le conflit qui oppose les Armoricains à l’Empire. Il se rend ensuite à Ravenne, où il rencontre Saint-Pierre Chrysologue, mais il décède peu de temps après (378-448)


Voir aussi:
http://www.magnificat.ca/cal/fran/07-30.htm#germain
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsjuillet/juillet31bis.html
http://www.dioceserimouski.com/egl/cath/germain.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Germain_d%27Auxerre



Sainte Hélène (*)de Skövde (+ vers 1160)


Mariée et mère d’une fille unique, elle devient veuve alors qu’elle est encore très jeune. Elle décide alors de distribuer tous ses biens aux pauvres et effectue un pèlerinage à Rome. Lorsqu’elle revient en Suède, elle est assassinée par la famille de son gendre, qui l’accuse d’avoir comploté pour le faire assassiner. En raison des nombreux miracles qui se produisent sur sa tombe, Saint-Hélène est proclamée sainte dès 1164 par le Pape Alexandre III. Sainte-Hélène est la patronne des victimes de fausses accusations. Elle est invoquée pour apaiser les problèmes familiaux relatifs à la belle-famille.

À Gothane en Suède, vers 1160, sainte Hélène de Skövde, veuve, qui fut assassinée sous un faux prétexte de vendetta après un pèlerinage à Jérusalem et fut considérée comme martyre.
Martyrologe romain

(*)Hélène est un prénom d’origine grecque (Ἑλένη / Helénē). Le prénom aurait un rapport avec le soleil, ἥλιος "hélios", et non avec "hellène" (dans le sens de "grec"), Ἑλλην. Plus précisément, Hélène pourrait venir du grec "hêlê" (éclat du soleil) ou encore "hélènè" une sorte de flambeau rituel, donc garde le sens de la lumière.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sk%C3%B6vde



Saint Jean Colombini Fondateur des Jésuates (+ 1367)


l'Institut Don Orione Artigianelli à Venise
Les Jésuates (1392 - 1668) Vers la fin du quatorzième siècle des moines arrivent à Venise. Giovanni Colombini, un riche marchand siennois, mûrit vers 1355 la décision de se consacrer aux soins des malades et fonda avec des compagnons un mouvement laïque: les Jésuates, dont le nom dérive de leur fréquente invocation du nom de Jésus.
L’Ordre des Jésuates fut aboli par le Pape Clément IX le 6 Décembre 1668 et leurs biens furent confisqués par la République Vénitienne, alors engagée dans la guerre contre les Turcs.
http://www.donorione-venezia.it/fra/chi_siamo/storia.htm#

Comme saint Ignace, c'est par la lecture de la vie des saints qu'il dut son entière conversion. Marié et père de deux enfants, il était chef militaire à Sienne en Italie. A l'exemple des saints, il voulut chaque jour se donner à Dieu dans la pauvreté et l'autérité. Sa femme y consentit et quelques années plus tard, il quitta ses fonctions publiques et s'en fut prêcher l'Evangile dans les bourgs et les villages avec quelques amis. Il fonda ainsi une congrégation qui connut une époque de grand développement, mais au bout de trois siècles, elle fut dissoute par le pape Clément IX.

Autre biographie:
(Bienheureux) Noble laïc, marié et père de deux enfants : Pierre et Angèle. Magistrat à Sienne, sa vie est une succession d’épisodes de mondanités qui alternent avec des épisodes de mortifications et de pénitence. Après avoir lu l’histoire de la conversion de Sainte-Marie d’Égypte, il décide à son tour de se convertir et change complètement de vie, consacrant tout son temps au service des pauvres et des malades. Quelques années plus tard, son fils décède et sa fille devient religieuse. Il procure alors une rente annuelle à son épouse afin qu’elle ne manque de rien, et consacre le reste à doter généreusement un hôpital et deux couvents, lui-même vivant dans la plus stricte simplicité, mendiant quotidiennement pour sa subsistance. Graduellement, il attire plusieurs disciples et bientôt la classe aisée de la ville lui demande de partir, arguant de son influence sur la jeunesse locale. Il fonde alors une société de frères laïcs (les Gesuati) qui est approuvée en 1367 par le Pape Urbain V, 37 jours avant que Jean décède. La même année, une de ses cousines fonde une organisation similaire (les Sœurs de la Visitation de Marie), qui demeure jusqu’en 1872 (1300-1367)

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9suates



Saint Jean l'Exarque (+ 927)
Prêtre et théologien bulgare, il fit ses études à Constantinople. Devenu évêque et exarque de l'Eglise bulgare, il eut le souci de traduire les oeuvres des Pères de l'Eglise et bien d'autres ouvrages théologiques dont "l'exposé de la foi orthodoxe" de saint Jean Damascène et "le traité de la Création du monde" de saint Basile. En cela il contribua à la création de la littérature religieuse slave.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Exarque



Bienheureux Jean-François Jarrige de la Morélie du Breuil prêtre martyr à Rochefort (+ 1794)


Les pontons de Rochefort

chanoine de Saint-Yrieix (Haute-Vienne) - Déporté sur les Deux-Associés - mort à l'âge de 42 ans.
Béatifié le 1er octobre 1995 par Jean-Paul II.

Les bienheureux martyrs des pontons de Rochefort (diocèse de Sens-Auxerre)
http://catholique-sens-auxerre.cef.fr/spip1.9/Les-bienheureux-martyrs-des.html

Depuis 1910, chaque deuxième quinzaine d'août, a lieu un pèlerinage en souvenir des prêtres déportés (diocèse de La Rochelle)
http://www.catholique-larochelle.cef.fr/Ile-Madame,246

Dans la baie devant le port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Jean-François Jarrige de la Morélie du Breuil, prêtre de Limoges et martyr. Sous la Révolution française, en raison de son sacerdoce, il fut détenu sur un bateau négrier, dans des conditions inhumaines, et y mourut de tuberculose.
Martyrologe romain


Croix de galets, île Madame.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pontons_de_Rochefort
http://www.foi-et-contemplation.net/amis/pretres/pretres-deportes/Hist-Pretres-Refrac.php
http://fr.metapedia.org/wiki/Les_pontons_de_Rochefort



Saint Justin de Jacobis Lazariste, évêque en Ethiopie (+ 1860)

 


Confesseur et missionnaire lazariste, il fut nommé vicaire apostolique en Ethiopie où il fut un artisan du rapprochement avec l'Eglise copte par son dévouement et son humilité. Il eut le souci de la formation des prêtres indigènes. Il mourut d'épuisement, dans le désert, près de Massoua. Il a été canonisé en 1975.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Justin_de_Jacobis
http://www.filles-de-la-charite.org/fr/st_justin_de_jacobis.aspx
http://www.clerus.org/clerus/dati/2002-06/28-6/Ens_P6_75_04.htm#_Toc13036572



Bienheureux Michel Ozieblowski prêtre et martyr à Dachau (+ 1942)


Michal Ozieblowski d'Izdebno mort à Dachau à l'âge de 41 ans - Béatifié le 13 juin 1999 par Jean-Paul II à Varsovie avec les martyrs de Pologne.

Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1942, le bienheureux Michel Ozieblowski, prêtre de Varsovie et martyr. Sous l’occupation de la Pologne par le régime nazi, il fut déporté, parce que prêtre, et succomba aux mauvais traitements.
Martyrologe romain



Saint Pierre Chrysologue évêque de Ravenne (+ 450)


Evêque de Ravenne, près de Forum Cornelii [Imola], en Émilie, en 450, le trépas de saint Pierre Chrysologue, évêque de Ravenne, dont la mémoire se célèbre la veille.
Martyrologe romain

Ravenne était alors la résidence des empereurs d'Occident. L'évêque Ursus étant mort, le pape choisit pour lui succéder un simple diacre d'Imola, ville voisine: Pierre. On raconte que ce choix fut guidé par l'apôtre saint Pierre lui-même et saint Apollinaire, premier évêque de Ravenne. Il était éloquent d'où son surnom. Nous pouvons le constater par les sermons qui nous restent de lui et dont l'une des qualités et sans doute la meilleure quand ils sont riches de spiritualité : la brièveté. Saint Germain l'Auxerrois se rendit à Ravenne en 418 pour plaider devant l'empereur la cause de l'Armorique opprimée par son gouverneur. Il fut reçu par l'impératrice Galla Placidia et par l'évêque Pierre. C'est là qu'il mourut assisté par Pierre durant ses derniers instants.

Mémoire de saint Pierre, surnommé Chrysologue ('Parole d’or'), évêque de Ravenne et docteur de l’Église. Doté du nom de l’Apôtre Pierre, il accomplit le même ministère, si bien qu’il ramena des foules dans le filet de la doctrine céleste et qu’il les nourrit de la douceur de la parole de Dieu. Sa mort survint un 31 juillet, vers 450, près de Forum Cornelii [Imola] en Émilie.

Le Christ est le pain semé dans le sein de la Vierge Marie, levé dans la chair, formé dans sa Passion, cuit dans le four du tombeau, conservé dans les églises et distribué chaque jour aux fidèles comme une nourriture céleste placée sur les autels.
(Saint Pierre Chrysologue - sermon sur le Notre Père)

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Chrysologue
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/12/04/index.html
http://jesusmarie.free.fr/pierre_chrysologue.html



Saints Pierre Doan Công Quy et Emmanuel Le Van Phung, laïc, martyrs au Vietnam (+ 1859)

 


Ils furent canonisés en 1988.
Martyrs du Vietnam (+1745-1862) site du Vatican
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19880619_martiri_vietnam_fr.html

À Cay Met, près de Saïgon en Cochinchine, l’an 1859, les saints martyrs Pierre Doan Công Quy, prêtre, et Emmanuel Phung. Après environ sept mois passés en prison, ils furent décapités pour le Christ sous l’empereur Tu Duc.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/T%E1%BB%B1_%C4%90%E1%BB%A9c



Bienheureuse Sidonie (Cécile Schelingova) martyre en Slovaquie (+ 1956)


"Dans la nuit du 19 au 20 février 1952, elle réussit à faire fuir le R.P. Stefan Kostial, mais une deuxième tentative pour faire fuir d'autres prêtres, quelques jours plus tard, échoua. Elle fut arrêtée par la police le 29 février, puis emprisonnée et soumise à d'indicibles tortures physiques et morales. Le 17 juin 1952, à l'issue d'un procès-farce, elle fut condamnée à douze ans de prison pour haute trahison et à la perte de ses droits civiques pendant dix ans. Après un an et demi de détention, une tumeur au sein lui fut diagnostiquée. En dépit de la mammectomie et de la radiothérapie qui lui furent pratiquées, son état ne s'améliora pas. Après plus de trois ans d'incarcération, ses très graves conditions de santé poussèrent le Président de la République socialiste à lui accorder l'amnistie le 7 avril 1955, afin d'éviter qu'elle ne meure en prison. Elle fut libérée le 16 avril, mais il était désormais trop tard pour espérer qu'elle puisse se rétablir. Hospitalisée à l'hôpital de Trnava, elle y mourut le 31 juillet 1955, à l'âge de 38 ans. Elle repose dans le cimetière de Podunajské Biskupice, près de Bratislava.
Le 6 avril 1970, le Tribunal régional de Bratislava réhabilita pleinement Sœur Zdenka, la déclarant innocente et abolissant la sentence de condamnation pour haute trahison. Dès le jour de sa mort, de nombreuses personnes étaient convaincues que Zdenka Schelingová était une véritable martyre au sens moderne du terme, c'est-à-dire sans avoir versé son sang, mais pour avoir été persécutée in odium fidei, par le régime communiste et pour avoir offert sa jeune vie en échange de la libération d'un prêtre, disposée à accepter d'indicibles souffrances par amour de Dieu et de l'Église."
Zdenka Cecilia Schelingová (1916-1955) béatifiée le 14 septembre 2003 lors du voyage apostolique en Slovaquie,
http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/travels/sub_index2003/trav_slovakia-2003_fr.htm

Messe et béatification des martyrs Basile Hopko et Zdenka Schelingová sur la Place de Petržalka à Bratislava: Homélie
http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030914_bratislava_fr.html

- Biographie.
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030914_schelingova_fr.html

À Trnava en Slovaquie, l’an 1956, la bienheureuse Sidonie (Cécile Schelingova), vierge et martyre. Sœur de la Charité de la Sainte-Croix, à une époque de calamité pour l’Église de son pays, parce qu’elle avait protégé un prêtre, elle eut beaucoup à souffrir dans son corps et son esprit, et mourut enfin épuisée par la maladie, témoignant du Christ sans défaillance et dans la joie.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Trnava
http://www.trnava.sk/new/news2.php?the=trnava



Saint Tertullin martyr à Rome (4ème s.)


La voie Latine sur une carte du Latium antique
(1886, G. Droysens Allgemeiner Historischer Handatlas)

À Rome, sur la voie Latine, au IVe siècle, saint Tertullin, martyr.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Voie_Latine



Les Églises font mémoire…

Anglicans : Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus

Catholiques d’occident : Ignace de Loyola, prêtre (calendrier romain et ambrosien)

Coptes et Éthiopiens (24 abib/hamlë) : Abba Anoub d’Alexandrie (IIIe s.), martyr (Église copte)

Luthériens : Bartolomé de Las Casas, père des Indiens d’Amérique du Sud

Maronites : Moines de Saint Maron (+517), martyrs

Orthodoxes et gréco-catholiques : Eudokimos le Juste (IXe s.) ; vigiles de la procession de la Croix précieuse et vivifiante ; Côme Hiéromoine (VIIIe s. ; Église géorgienne)
mémoire de Saint JOSEPH d'ARIMATHIE :
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsjuillet/juillet31.html

Syriens d’orient : Slemun le Gémissant (VIIIe s.), évêque

Vieux Catholiques : Germain d’Auxerre (+448), évêque.



BARTOLOMÉ DE LAS CASAS (1474-1566) pasteur


En 1566, s’éteint à Valladolid Bartolomé de Las Casas, passé dans l’histoire comme « le défenseur des Indiens ».
Né à Séville en 1474, il part en 1502 avec son père, compagnon de voyage de Christophe Colomb, dans une entreprise agricole que son père avait lancée en Haïti, sur un territoire que le pape de Rome avait donné à la Couronne d’Espagne pour évangéliser le Nouveau Monde.
Bartolomé, qui avait fréquenté les dominicains de Salamanque et surtout les textes prophétiques et sapientiaux qui dénoncent les injustices et les exactions perpétrées par les puissants, fut frappé par la cruauté du traitement infligé aux indigènes : il prit alors la décision de rendre la liberté à tous « ses Indiens », qui avaient été réduits en esclavage sous le prétexte de les évangéliser. Il mit ainsi en œuvre une annonce libre, pauvre et pacifique de l’Évangile qu’il poursuivra pendant toute sa vie.
En 1522, Bartolomé entra chez les dominicains et profita de son temps de formation en Haïti pour rédiger des ouvrages théologiques et juridiques appuyés sur sa vision évangélique des Indiens., Nommé évêque de Las Casas, au Chiapas, en 1543, il revint quatre ans plus tard en Espagne, où il continua, par sa parole et ses écrits, son combat contre l’oppression dans le Nouveau Monde et contre toutes les théories qui visaient à mêler l’Évangile avec la possibilité d’une « guerre juste ».
Quand il mourut, il avait pu voir, au moins en partie, un changement dans le comportement de l’Église catholique envers l’esclavage et les méthodes à utiliser dans les missions en Amérique.

Lecture

Le huitième remède que je propose, c’est que Votre Majesté ordonne, par une loi et constitution inviolable, que tous les Indiens des Indes soient incorporés à la Couronne royale et ne puissent jamais être aliénés ni « donnés en commende ».
Quel est l’insensé qui (sans mandat aucun des Rois Catholiques) a pu imaginer une invention aussi hypocrite, aussi condamnable et néfaste : dissimuler sous de beaux semblants cette tyrannie impérieuse et cruelle qu’est la convoitise de l’or, et, afin de satisfaire ceux qui en sont possédés, leur donner le droit d’enseigner la foi (eux qui ne la connaissent pas pour leur propre compte !) ; leur livrer à cet effet des innocents dont ils suceront, avec le sang, toutes les richesses ? N’est-ce pas comme si l’on confiait le soin des brebis à des loups affamés ?

(Bartolomé de Las Casas, Huitième remède 69-77)

Prière

Dieu de miséricorde, tu souffres en tous ceux que tu as créés et ton amour enveloppe la création toute entière : aide-nous à demeurer fermes dans la vérité, à lutter contre la pauvreté et à partager ton amour avec ceux que nous côtoyons ; alors, nous serons, comme ton serviteur Bartolomé de Las casas, des instruments de ta paix. Par Jésus Christ notre Seigneur.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bartolom%C3%A9_de_las_casas

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V
C'est tres bien votre article! Bonne continuation et bonne chance!
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Saints & Saintes de l'Eglise et calendrier de nos chers disparus