Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 Apr

30 avril

Publié par echosdelabastide  - Catégories :  #Calendrier

  • Fêtes nationales :

- Antilles néerlandaises : journée de la Reine (1938)
- Pays-Bas : jour de la Reine.


Saint Robert de Molesme
Abbé, fondateur de Citeaux (+ 1110)
Ce jeune bourguignon entra très jeune chez les bénédictins de Moutier-la-Celle dans l'Aube. A peine son noviciat terminé, il fut nommé prieur. Les bénédictins de Tonnerre ayant voulu l'avoir comme Père Abbé, il accepta, mais les ayant trouvés très relâchés et surtout peu réformables, il prit congé d'eux et revint à Moutier. Quelques ermites l'invitèrent à se mettre à leur tête et il partit avec eux dans la forêt de Molesme en Côte d'Or dans des petites huttes de branchages autour d'une petite chapelle. Les recrues et les dons affluèrent, les huttes disparurent, un monastrère se construisit et les ermites devinrent plus soucieux de leur confort que de l'ascèse. Saint Robert les quitta, mais les dons cessèrent en même temps. Ils le supplièrent de revenir et il revint. La ferveur, elle ne revint pas. Alors avec une vingtaine de moines plus décidés, dont saint Albéric et saint Etienne Harding, il se fixa à Citeaux pour y établir la vie monastique qu'il rêvait. Ainsi naquit l'Ordre cistercien en 1098, mais le pape lui intima l'ordre de reprendre la tête de son monastère. Il obéit, et eut la consolation de voir ses moines revenus à de meilleures dispositions. Il mourut ainsi en paix.

Saint Adjutor
(+ 1131)
Saint Adjutor, Seigneur de Vernon dans l'Eure, fils du seigneur Jean, Comte de Vernon, et de Rosamonde de Blaru. Né à Vernon en 1069 ou 1070, donc contemporain de Guillaume le Conquérant. Il partit à la Croisade. Quand il en revint, il éleva une chapelle à sainte Marie-Madeleine pour la remercier de l'avoir ramené sain et sauf au pays. Il se fit bénédictin à l'abbaye de Tiron dans le Perche, mais bientôt préféra la solitude de sa petite chapelle où il passa les dernières années de sa vie en ermite, recevant les malades pour leur apporter quelque guérison et les âmes en peine pour les conduire à la joie de Dieu. Il devint un saint très populaire chez les Normands.
Décédé à Pressagny-l’Orgueilleux le 30 avril 1131

Saints Amator, Pierre et Louis
Martyrs à Cordoue (+ 855)

Saint Aphrodise et ses compagnons
martyrs (?)
Prêtre égyptien mis à mort avec une trentaine de ses fidèles

Sainte Argyrie
(+ 1725)
Martyre. Grecque, elle venait de contracter mariage quand un Turc qui était follement amoureux d'elle, l'accusa d'avoir manqué à sa parole à son égard, affirmant qu'elle devait l'épouser et se convertir à l'Islam. Transférée à Constantinople, elle fut emprisonnée pendant dix-sept ans, partageant sa cellule avec des femmes qui ne partageaient ni sa piété, ni sa vertu. Elle eut beaucoup à en souffrir et elle mourut dans son cachot.

Saint Aymon
(+ 1175)
ou Hamon. Originaire du diocèse de Rennes, il aurait voulu devenir moine, mais il en fut d'abord éloigné parce qu'on craignait qu'il ne fut lépreux. Il put y revenir en proposant de soigner deux moines qui, eux, étaient effectivement lépreux. Il put enfin accéder au sacerdoce et se rendit utile à tous. Il eut grande joie de se voir confier les frères convers, ou frères "lais", laïcs qui étaient tout autant serviteurs que moines, de peu de culture religieuse et spirituelle. Il les aima et beaucoup entrèrent dans une vraie vie de sainteté.

Saint Clément l'Hymnographe
Moine du Studion à Constantinople (9ème s.)
L'hymnographe, moine du Studion à Constantinople qui composa un grand nombre de canons poétiques en l'honneur de la Mère de Dieu. Quelques-uns nous sont parvenus au travers des livres liturgiques.

Saint Donat
(4ème s.)
Evêque d'Euria, dans l'ancienne Epire, région de Joannina. La tradition lui attribue beaucoup d'étonnants miracles. Il était très vénéré même à Venise où l'on disait que ses reliques auraient été déposées dans l'île de Murano.

Saint Eutrope de Saintes (IIIe siècle), martyr.
Evêque de Saintes
Quelques localités en Saintonge rappellent qu'il fut membre d'une mission apostolique d'origine orientale qui implanta le christianisme dans cette région de la Gaule. (Saint Eutrope-16190).
Son tombeau fut retrouvé 4 siècles après sa mort et devint une des étapes des chemins vers le pèlerinage de Compostelle, ce qui diffusa sa popularité

Saint Gualfard
(+ 1127)
Un sellier d'Augsbourg qui donnait ses revenus aux pauvres et, devenu pauvre lui-même, se fit ermite.

Sainte Hildegarde
Epouse de Charlemagne (+ 783)
Reine et femme de Charlemagne, mère de l'empereur Charles le Chauve et fondatrice du monastère de Kempten quand l'âge l'éloigna du pouvoir.

Sainte Houe
(5ème s.)
ou Hoïlde. Une âme excellente qui prit le voile des vierges sous la conduite de l'évêque de Châlon, saint Alpin.
Ce ne fut que plusieurs siècles plus tard qu'elle fut vénérée quand on découvrit dans l'ancienne "Collégiale" Saint-Etienne de Troyes, détruite, les reliques de plusieurs saints qui y étaient conservées, entres autres celles de sainte Hoïlde.

Saint Ignace Briantchaninov
Ignace de Stavropol
évêque (Briantchaninoff)
(+ 1867)
qui fut évêque de Stavropol, diocèse du Caucase et des bords de la Mer Noire. Originaire de Vologda, il reçut une excellente éducation dans sa famille puis à l'Ecole du Génie militaire de Saint Petersbourg. Le futur empereur Nicolas I fut l'un de ses amis. La vie mondaine laissait un vide dans l'âme et le coeur de saint Ignace. Après une grave maladie, il prit conscience du peu qu'est la vie. Il entra au monastère de Saint-Alexandre de Svir où il servit avec beaucoup d'humilité. Malgré des maladies successives et une santé débile qui faisait de lui un homme toujours épuisé, il mena une vie très active, donnant aux diverses communautés qu'il traversa un grand élan spirituel avec beaucoup de tolérance pour la faiblesse humaine. Devenu inspecteur de tous les monastères de la région de Saint Petersbourg, il connut bien des inimitiés tant près des moines que de la haute société à qui il reprochait ses moeurs relâchées. Il écrivit alors de très beaux commentaires sur la "prière à Jésus". Dans ses écrits, il sut énoncer l'enseignement ascétique des Pères de l'Eglise en conformité avec la vie contemporaine. Nommé évêque de Stavropol, il dépensa ses dernières forces à le parcourir pour lui redonner vitalité. Il se retira enfin dans un monastère pour se préparer à la Divine Rencontre.

Saint Jacques
Jacques de Zébédée (apôtre)
(1er s.)
Les Eglises d'Orient font aujourd'hui mémoire de l'apôtre saint Jacques, frère de saint Jean, qui fut martyrisé à la naissance de l'Eglise, à Jérusalem, autour des années 44. Avec leur mère Salomé, ils rêvaient d'une première place dans le Royaume. Ils la reçurent, mais pas par le chemin qu'ils voulaient emprunter.

Saint Joseph-Benoît Cottolengo
Prêtre à Turin (+ 1842)
(1786-1842)
Prêtre italien qui fonda à Turin "la petite maison de la Providence" au service des nécessiteux et des malades. La fondation est devenue aujourd'hui une oeuvre imposante. 
Chemin de croix en compagnie des saints (pour le Jubilé des Prêtres) Texte du P. André Marie Sicari o.c.d.

Bienheureuse Marie de l'Incarnation
Ursuline au Canada (+ 1672)
Des quais de la Loire, aux rives du Saint-Laurent
l'histoire de Marie Guyard par Hermann Giguère, professeur à l'Université Laval avec son aimable autorisation.
Voir aussi sur le site internet du diocèse de Québec.

Saint Marien
Martyr en Afrique (+ 260)
Martyr en Afrique avec saint Jacques. Selon les Actes de leur martyre "la vie de la grâce était si intense chez ces témoins de Dieu qu'il leur semblait trop peu de verser leur sang précieux."

Saint Maxime
Martyr (+ 250)
On sait peu de choses de lui. Il vivait en Asie Mineure, était un riche marchand et serviteur de Jésus. Il fut condamné à périr lapidé, durant la persécution de Dèce.

Saint Pie V
Pape (223 ème) de 1566 à 1572, dominicain et grand inquisiteur (+ 1572)
Antonio Ghislieri était un petit berger gardant les moutons dans la campagne lombarde. La générosité d'un voisin l'enverra à l'école chez les dominicains. A 14 ans, il entre dans l'Ordre des Prêcheurs sous le nom de Michele. Toute sa vie, il sera fidèle à ses voeux religieux et gardera la pauvreté jusque dans les fastes pontificaux. En 1550, il est nommé Grand Inquisiteur dans un diocèse très exposé à la prédication protestante. Six ans plus tard, il sera pape, grâce à l'opiniatreté de saint Charles Borromée, archevêque de Milan qui sera d'ailleurs l'un de ses plus fidèles collaborateurs. Pie V consacrera son pontificat à l'application de la Réforme Catholique définie au Concile de Trente, dans toute l'Eglise, avec une attention particulière pour les diocèses du Nouveau Monde. Les prêtres doivent donner l'exemple de la pureté des moeurs et du dévouement. Les laïcs doivent fréquenter les sacrements et s'instruire dans la foi. Pour favoriser cette restauration de la piété, le pape fait refondre le missel, achever et traduire en plusieurs langues nationales le catéchisme officiel. Il lui faut aussi contrer la diffusion des thèses protestantes. Il encourage les théologiens, crée la Congrégation de l'Index pour protéger les fidèles contre les thèses hérétiques. Il n'hésite pas à excommunier la reine d'Angleterre Elisabeth 1ère. Il appelle les princes chrétiens à une croisade contre les Ottomans musulmans qui, un siècle plus tôt, avaient anéanti l'Empire chrétien d'Orient. La flotte turque, réputée invincible, sera écrasée à Lépante le 7 octobre 1571. Il est le pape dynamique de la réforme romaine qui marquera l'Eglise durant plusieurs siècles.

Saint Pulchrone
(+ 470)
Il fut évêque de Verdun et c'est à lui que revient l'honneur d'y avoir fondé la cathédrale Notre-Dame en l'honneur de la Vierge Marie, la Théotokos, au lendemain du concile d'Ephèse.

Saint Raymond
(+ 1163)
Il naquit à Saint-Gaudens dans le sud de la France.
Abbé du monastère de Fitero en Espagne, il fonda en 1158 un Ordre militaire pour libérer l'Espagne des Maures au moment où les Templiers s'en retiraient. Il le plaça sous la Règle cistercienne. Cet Ordre, l'Ordre militaire de Calatrava, existe actuellement encore comme Ordre honorifique en reconnaissance des services rendus à l'Eglise catholique.
Son culte fut approuvé en 1719.


Alexis BILLIET
Image Hosted by ImageShack.ushomme d'Eglise

archevêque

Cardinal

Né en 1783 aux Chapelles

Décédé le 30 avril 1873 à Chambéry

inhumé dans la cathédrale de Chambéry

Le chanoine Alexis Billiet fut incontestablement une des personnalités les plus remarquables de ce siècle, en Savoie.

Il fut ordonné prêtre en 1807, évêque de Saint-Jean-de-Maurienne en 1826 puis archevêque de Chambéry en 1840.

Il fut créé cardinal par Pie IX en 1861.

En 1815, il fut membre fondateur de l'Académie de Savoie.


d'une famille de riches cultivateurs, il se destina de bonne heure à l'état ecclésiastique. Au moment où il se disposait à entrer au collège, d'abord, puis au Grand-Séminaire, la tourmente révolutionnaire avait tout emporté, séminaires et collèges. Il n'en persista pas moins dans sa vocation ; seulement il dut suppléer, au moyen de quelques livres, avec, l'aide de bons missionnaires, ou curés de campagne, aux ressources qui manquaient pour son instruction.

Après le rétablissement du culte, il arrive à Chambéry, se présente aux examinateurs. On lui demande s'il a étudié la grammaire,.... le latin,.... la littérature,.... la philosophie,.... la physique.... Un peu, répondit-il à chaque question. La théologie, lui demande-t-on ?.... Un peu encore !

Ne sachant que penser de cet écolier, les examinateurs se disent que c'est là un prodige d’intelligence, ou bien un prodige d'incapacité ; et pour l'essayer l'envoient suivre une classe de théologie. Un an après, il était professeur de théologie lui-même, bientôt supérieur du Grand-Séminaire et vicaire général du diocèse.

C'est alors que MM. de Loche, de Vignet et Raymond se l'associèrent pour former le noyau de leur Académie naissante. Ils ne pouvaient mieux réussir : le chanoine Billiet avait la passion des observations exactes, des déductions logiques, dans toutes les branches de la science. Aussi l'on peut dire que dans les nombreuses communications qu'il a faites aux Sociétés savantes, jamais il n'a donné à faux.

Le 9 mars 1826, il fut sacré évêque de Saint-Jean de Maurienne. Sur ce nouveau théâtre, il ne cessa de travailler pour sa chère Académie réalisant surtout des travaux historiques ou archéologiques :

En 1840, Mgr Billiet fut appelé sur le siège archiépiscopal de Chambéry. Dans cette période de sa vie, il publia encore plusieurs travaux historiques :

Nous n'avons pas à citer les mandements et lettres pastorales qu'il a publiés pendant une série de près de cinquante années d'épiscopat, et où l'on retrouverait le cachet de cet esprit précis et lucide.

Ce qui constitue un trait plus original de son caractère, c'est sa passion pour la botanique, pour les plantes rares, les cryptogames surtout, qu'il ne cessa de récolter pendant sa vie entière. Ayant conservé une vue perçante jusqu'à quatre-vingt-dix ans, il s'arrêtait dans ses courses les plus pressées pour cueillir une fleur dans un fossé, ou un lichen sur un caillou. Avec une mémoire étonnante, il en citait aussitôt le nom latin.

Devenu prince de l'Église, cardinal, sénateur de l'Empire, il conserva jusqu'à son dernier jour la simplicité du jeune prêtre des Chapelles. Pendant de longues années, il fut président de l'Académie de Savoie et porta toujours le plus vif intérêt à ses travaux.

Lorsque ses nombreuses occupations ne lui permirent plus d'assister à ses séances, il fut nommé par acclamation président perpétuel honoraire.

Enfin il s'éteignit, le 30 avril 1873, dans sa 91e année, assistant à sa propre mort avec la plus parfaite sérénité, et, devant son chapitre assemblé autour de son lit de mort, développant paisiblement le texte de saint Paul : expedit ut vadam.




Commenter cet article

À propos

Saints & Saintes de l'Eglise et calendrier de nos chers disparus