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09 Apr

10 avril

Publié par echosdelabastide  - Catégories :  #Calendrier

Le 10 avril est le 100e jour de l'année (101e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Image:Cross-Pattee-alternate red.svg10 avril dans les croisades



Antoine Neyrot Dominicain à Florence (+ 1460) Martyr.
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Antoine Neyrot naquit à Rivoli dans le Piémont. Entré chez les dominicains de Florence, il eut pour frères au couvent de Saint Marc, saint Antonin et le célèbre Fra Angelico. Mais sa ferveur n'était pas bien grande et il obtint de partir en Sicile où il n'avait que faire sinon que de quitter Florence. Au retour de ce voyage, sur le bateau qui le ramenait à Naples, il fut pris en otage par des corsaires qui l'emmenèrent à Tunis. Pour ne pas devenir esclave, il devint musulman. et contracta mariage. Mais ni l'Islam ni son épouse ne le rendirent heureux. Ayant apprit la mort de saint Antonin qu'il vénérait, il retourna à Jésus-Christ, renvoya sa femme, reprit l'habit dominicain et fut arrêté comme renégat. Condamné à être décapité, il vit la foule se jeter sur lui tandis qu'il attendait à genoux l'exécution. Il fut tué, lardé de coups de couteau, puis son corps fut traîné dans les rues.
Ezéchiel Fils de Buzi, prêtre de Jérusalem, Ancien Testament (5ème av. J.C)
Quelques années avant la chûte de Jérusalem, il fut emmené en captivité à Babylone où il exerça la plus grande partie de son ministère prophétique. Comme prêtre, il montra un grand zèle pour le Temple et la Loi. Comme prophète, il centra sa prédication sur le renouvellement intérieur du coeur. "Je leur donnerai, dit le Seigneur, un seul coeur et je mettrai en eux un esprit nouveau. J'extirperai de leur corps le coeur de pierre et je leur donnerai un coeur de chair. Ils seront mon Peuple et je serai leur Dieu." (Ezéchiel 11. 19 et 20)
Sts Martyrs de Rome (+ 115)
Jacques (+ 380)

Saint Macaire l'Arménien
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Moine à Gand (+ 1042)
Arménien de naissance, il gouverna son Eglise avec une grande charité et une profonde humilité. Puis il s'en fut pèlerin en Terre Sainte, évangélisa la Bavière et les Flandres. Il meurt à Gand sur le chemin du retour.
Paterne d'Abdinghof Reclus à Paderborn (+ 1058)

Six Mille Martyrs (+ 1615)
Dans le désert de David de Garesja, en Géorgie, se trouvaient douze monastères. En 1615, le Shah de Perse, Abas Ier, dévasta la Géorgie y massacrant un grand nombre de chrétiens. Au matin de Pâques, voyant la procession des moines autour de l'église de la Résurrection du Christ, il ordonna de tous les massacrer également, détruisant ces monastères qui, durant près de mille ans, avaient constitué l'un des plus grand foyer de la culture spirituelle de la Géorgie.

Terence (3ème s.)
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Martyr avec trente-cinq de ses compagnons.
Le gouverneur de Carthage en Afrique appliquait avec rigueur les édits de persécution de l'empereur Dèce. Saint Térence et ses compagnons restèrent fermes dans leur foi. Furieux, il voulut les vaincre par la souffrance et l'humiliation. Il les fit dépouiller de tous leurs vêtements et traîner ainsi jusqu'au temple d'Hercule. Devant leur constance, il voulut les convaincre par le fouet et les verges qui leur déchirèrent le corps. Puis ils furent décapités les uns après les autres.


Saint Jacques
Et ses compagnons, martyrs en Perse à la fin des persécutions de Sapor II (+ 380)
Après sept mois d'emprisonnement, le chef des mages les soumit à de cruelles tortures. On leur versa dans les narines du vinaigre mêlé de moutarde. Après avoir été roués de coups, on les suspendit, nus, pendant la nuit glaciale dans un endroit découvert. Au matin, comme ils refusaient toujours de sacrifier au soleil et au feu, ils furent décapités.
Saint Michel des Saints Trinitaire déchaussé
http://www.magnificat.ca/cal/gifs/0410.jpg
Un jeune religieux de l'Ordre des Trinitaires qui fut rappelé à Dieu à l'âge de 33 ans.(+ 1625)
Il est né à Vich, en Catalogne (Espagne), le 29 septembre 1591. Cet enfant de bénédiction méprisa le monde avant de le connaître et dès sa plus tendre jeunesse, il fait le voeu de chasteté perpétuelle.
A l'âge de six ans, pressé du désir de marcher sur les traces des Saints, il courut se cacher dans une caverne. Il s'y livrait à de pieuses méditations sur les souffrances de Notre-Seigneur, lorsqu'il fut découvert et obligé à revenir chez lui. En rentrant sous le toit paternel, Michel ne diminua en rien la sévérité du genre de vie qu'il s'était proposé de suivre. Il jeûnait trois fois la semaine, couchait sur des sarments, n'avait qu'une pierre pour oreiller et prenait fréquemment la discipline. Ses mortifications étaient si rigoureuses qu'on a peine à comprendre comment un âge aussi tendre a pu les supporter.
Michel n'avait que douze ans lorsqu'il prit la ferme résolution d'embrasser l'état religieux. Il se rendit à Barcelone et se présenta chez les Trinitaires qui l'admirent au noviciat. Dès qu'il eut atteint l'âge fixé par les canons de l'Église, il fit ses voeux, le 30 septembre 1607.
Peu de mois après, il apprit que le bienheureux Jean-Baptiste de la Conception venait d'entreprendre la réforme de l'Ordre de la Sainte Trinité. Il se hâta d'aller se joindre aux fervents religieux qui secondaient le zélé réformateur. Il se distingua bientôt par son ardeur à pratiquer la Règle primitive de l'institut que les réformés observaient dans toute sa rigueur.
Sa fidélité aux moindres observances était si grande que jamais on ne put le trouver en défaut sur aucun point de la Règle. Il ne possédait qu'une seule tunique, ne buvait jamais de vin et passait quelquefois une semaine entière sans prendre aucune nourriture. Il donnait très peu de temps au sommeil, et passait le reste de la nuit dans la contemplation des choses célestes.
On a écrit qu'il passait des heures et des heures agenouillé devant le Saint Sacrement à la chapelle et qu'il fut souvent favorisé d'extases et de visions célestes pendant qu'il célébrait les saints mystères. Mais quelles que soient les consolations célestes que Saint Michel des Saints goûta dans les exercices de piété, il savait s'en arracher pour remplir les devoirs imposés par la charité. Il passait un temps considérable au confessionnal, dévoué tout entier au service des âmes.
Aux yeux de tous, de son vivant même, il a paru être un véritable Saint. On l'appelait: la fleur des Saints, d'où provient sans doute le nom de Michel des Saints que lui connaît la postérité. Son mérite le fit choisir par deux fois pour gouverner des maisons de son Ordre. Il est mort âgé de trente-trois ans, le 10 avril 1625.

D'après les Petits Bollandistes, Paris, 1874, tome VIII, p. 61-63


Saint Paterne d'Abdinghof
Reclus à Paderborn (+ 1058)Confesseur et évêque d'Auxerre. Il est surtout connu pour la construction de monastères de religieux et de religieuses

est un saint (saint Fulbert) de l'Église catholique,
évêque de Chartres, conciliateur et bâtisseur.

 

Photographie - saint Fulbert - (retour)

La Saint-Fulbert (fête locale) se fête le 10 avril.

Le diocèse de Chartres a organisé, en 2006, de grandes fêtes en l’honneur de Fulbert, pour le millénaire de son épiscopat.

 


Son nom vient du germanique : "Fulc" (peuple) et "Bert" (brillant). Certainement issu d'un milieu modeste, on ignore encore de quelle région il est originaire, le débat se poursuit encore entre la Picardie et l'Italie.

Il n'existe aucune preuve qui puisse affirmer qu'il ait été l'élève de Gerbert d'Aurillac, le futur pape Sylvestre II, mais rien ne l'infirme non plus.
Ce dernier, qui fut appelé le pape de l'an mil, le fait venir à Rome.

Fulbert est le précepteur de Robert, le fils du roi Hugues Capet. Il fonde à Chartres une école cathédrale (École de Chartres) qui aura une grande notoriété. On n'y apprend pas seulement la théologie, mais encore la géométrie, la médecine, la philosophie. Nombreux et fidèles seront ses disciples.

Le roi de France Robert II, le fait nommer évêque de Chartes en 1007. Il sera un évêque consciencieux et intègre, soucieux de l'indépendance de l'Église, mais aussi de paix et de concorde dans le respect des personnes. C'est ainsi qu'il cherche à réconcilier le comte Eudes II de Blois avec le roi de France.

Il utilise le droit féodal qui est très respecté dans le nord du royauma tandis que les territoires du sud le pratiquent moins et l'oublient. A ce titre, le duc Guillaume V d'Aquitaine le consulte par un lettre pour lui demander quelles sont les obligations qu'a le vassal envers son seigneur, son vassal hugues de Lusignan ne souhaitant pas lui obéir. Fulbert de Chartes lui répond dans une célèbre lettre que la fidélité se résume en 6 mots: salut, sécurité, honneur, interêt, facilité et liberté.

En 1020, la cathédrale de Chartres disparaît dans les flammes. Fulbert se démène pour financer la construction d'une nouvelle basilique. La crypte en subsiste encore. Ses dons musicaux furent mis au service de la liturgie et au service du culte marial qu'il contribue à développer.







«Ο απαγχονισμός του Πατριάρχη Γρηγορίου Ε΄», πίνακας του Νικηφόρου Λύτρα
(en grec Γρηγόριος Ε', mort pendu en 1821)

patriarche de Constantinople de 1797 à 1798, puis de 1806 à 1808, enfin de 1818 à 1821.

Saint et martyr, pendu le jour de Pâques 1821, à la porte principale du patriarcat en représailles contre le soulèvement grec commencé le 25 mars 1821.

Né au sein d'une famille pauvre dans le Péloponnèse en Grèce, il devint moine et compléta ses études théologique à Patmos. Pendant douze ans, il fut évêque de Smyrne qui était encore l'une des métropoles de l'hellénisme en Asie Mineure. Elu patriarche de Constantinople, il fit reconstruire la résidence patriarcale du Phanar. Il fonda une imprimerie pour éditer des livres en langue vulgaire afin de réveiller la culture et la vie spirituelle du peuple grec. Plusieurs évêques, qu'il avait blamés pour leur conduite, le dénoncèrent au sultan et il fut exilé au monastère d'Iviron au Mont-Athos. Rappelé au patriarcat en 1806, il fut contraint une fois encore de démissionner deux ans après et de nouveau se retira à la Sainte Montagne. Lors de l'insurrection générale des Grecs dans le Péloponnèse en 1831, il chercha à éviter les massacres, mais beaucoup de notables grecs furent exécutés à Constantinople. Lui-même fut arrêté et pendu au portail d'entrée du Patriarcat où son corps resta ainsi trois jours durant. Des juifs l'achetèrent et le traînèrent dans les rues avant de le jeter à la mer où il fut recueilli par un navire grec sous pavillon russe. Déposée à Odessa, sa dépouille a été ramenée à Athènes en 1871 où il est désormais l'objet d'un pèlerinage fervent.


 

Décès 


 

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Saints & Saintes de l'Eglise et calendrier de nos chers disparus