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23 Jan

23 janvier

Publié par echosdelabastide  - Catégories :  #Calendrier

Le 23 janvier est le 23e jour de l'année du calendrier grégorien.

Il reste 342 jours avant la fin de l'année, 343 si l'année est bissextile.

C'était généralement le jour du perce-neige, 4e jour du mois de Pluviose, dans le calendrier républicain français.

Dictons
« Sainte Émerance guérit du mal de la panse. »[4] (dicton en Anjou)

Célébrations 

Saints chrétiens 
Saints catholiques[2] et orthodoxes[3] du jour

 

Saints et bienheureux catholiques[2] du jour

Prénoms du jour 

Bonne fête aux :

et aussi aux :


Saint Barnard Archevêque de Vienne, en Isère (+ 841)
Originaire de la région de Lyon, il se marie et vit à la cour de l'empereur Charlemagne. D'accord avec sa femme, après sept ans de vie commune, il se consacre à Dieu au monastère d'Ambronay-01500, en Bresse. Devenu archevêque de Vienne sur le Rhône, en 810, il devient l'un des personnages les plus influents de son temps, n'ayant jamais quitté les relations qu'il s'était faites à la cour impériale. En 837, il fonde l'abbaye de Romans et c'est là qu'il retourna à la maison du Père.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Barnard



Saint Clément d'Ancyre Martyr (+ 309)
Originaire de la Galatie, en Asie Mineure, il devint évêque d'Ancyre (Ankara). Arrêté, il connut de très cruelles tortures d'abord à Nicomédie, puis à Ancyre où on l'avait transféré. Il resta de longues années incarcéré avec plusieurs autres chrétiens. Il put toutefois célébrer la sainte Messe. Un jour, pendant qu'il officiait, ses bourreaux le décapitèrent.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9ment_d%27Ancyre



Saint Denys de l'Olympe Ermite au mont Olympe (5ème s.)
Ses parents étaient de modestes villageois en Thessalie. Il se rendit aux monastères des Météores puis à l'Athos pour y mener une vie "plus céleste que terrestre". Pour échapper à la demande des habitants de Bérée qui le voulaient comme évêque, il se retira sur le mont Olympe, l'antique demeure des dieux grecs. Il y habita une grotte, où quelques disciples vinrent le rejoindre et, après de longues années de prière, il s'endormit dans la paix du Seigneur.



Saint Elie Jardinier en Egypte (+ 305)
ou Eunuche, jardinier en Egypte, il fut martyrisé pour sa fidélité au Christ.



Sainte Emérentienne Vierge, martyre (+ 304)

Selon la légende, Emérentienne ou Emerance serait la "soeur de lait" de Sainte Agnès. Catéchumène, elle est morte martyre, lapidée sur la tombe de sainte Agnès. Sainte Emerance a une chapelle à La Pouëze (Maine et Loire) et Emerentienne est le nom de la chapelle de l'Institut Notre Dame de Vie (Vénasque - Vaucluse).
Sa statue à la Pouëze la représente avec, dans son tablier, les pierres qu'elle a reçues dans le ventre. Même représentation plus moderne à l'Institut Séculier Notre Dame de Vie.
En Anjou, le dicton invoque "Ste Emerance qui guérit du mal de la panse".
FERRATA ERCOLE / Stoning Of St Emerenziana

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89merentienne_(sainte)
http://institut.notredamedevie.org/-Emerentienne-vous-connaissez-.html



Saint Eusèbe Ascète en Syrie qui vécut non loin d'Antioche (5ème s.)
Il lisait sans cesse les saintes Ecritures afin de garder son esprit attentif à la Parole de Dieu. On dit de lui qu'il ne voulait pas voir d'autre chose que le sol du chemin qui le conduisait de son ermitage à l'église où il se rendait pour les divines liturgies. Afin de se contraindre à avoir sans cesse les yeux baissés, il chargea sa nuque d'une lourde chaîne qu'il tira attachée à sa ceinture.



Saint Gennade de Kostroma Moine à Komelsk puis à Kostroma (+ 1565)
ou Grégoire. Fils de nobles lithuaniens orthodoxes, il s'enfuit de la maison familiale pour rejoindre la Russie, ne voulant pas vivre dans un pays catholique. Il fut d'abord moine à Komelsk puis à Kostroma. Le tsar Ivan le Terrible lui-même lui portait une grande vénération.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kostroma



Saint Ildefonse de Tolède Evêque de Tolède (+ 669)
ou Alphonse. Evêque de Tolède. Neveu de saint Eugène de Tolède, il étudia à Séville ayant pour maître saint Isidore. Moine, il devint abbé de Tagli, sur le Tage. Archevêque de Tolède en 657, il uniformisa les liturgies espagnoles. Pami les nombreux ouvrages qu'il écrivit, il composa un traité pour défendre la virginité perpétuelle de la Très sainte Mère de Dieu.

Autre biographie:
Fils d’un couple de nobles espagnols, il est le neveu de Saint-Eugène de Tolède. Contrairement au souhait de ses parents, il s’engage dans la vie religieuse et prend l’habit au monastère d’Agli. Ordonné en 637, il prend la direction de son monastère en 650 et est finalement choisi pour succéder à son oncle comme archevêque de Tolède en 657. Il est également l'auteur de nombreux écrits, dont très peu, malheureusement, subsistent.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ildefonse



Saint Jean l'Aumônier Patriarche d'Alexandrie (+ 619)

Originaire de l'île de Chypre, cet ancien fonctionnaire impérial n'était plus très jeune quand il devint patriarche d'Alexandrie. Dès son arrivée, il recensa les pauvres et les sans domicile fixe. Et c'est ainsi que 7.500 pauvres chaque jour furent secourus par l'Eglise d'Alexandrie. Un jour qu'il voyait ses fidèles quitter l'office avant qu'il soit terminé, il partit les rejoindre, avec ses ornements liturgiques, en leur disant avec humour: "Je dois partir à la recherche des brebis égarées." Chassé par l'invasion perse de 619, il se réfugia dans son île natale et y mourut quelques mois plus tard. On rattache à la forme de son apostolat l'origine de "l'Ordre religieux et militaire des hospitaliers de saint Jean", appelés par la suite les chevaliers de Malte.
Fête le 23 janvier en Occident, le 11 novembre en Orient.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Jean_l%27Aum%C3%B4nier
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/030.htm



Saint Macaire higoumène et apôtre du bocage vendéen (5ème s.)

statue du moine Macaire (façade de l'église).

La ville de Saint-Macaire-en-Mauges doit son nom actuel au moine Macaire, chargé d'évangéliser la contrée.

"Le modeste bourg d'Espetven fut choisi au Vème siècle par un moine nommé Macaire, disciple probable de Saint Martin de Tours, pour évangéliser la région et y créer une communauté monastique."
(source: historique de Saint Macaire en Mauges)
http://www.saintmacaireenmauges.fr/rubriq/histo/histo.html

Voir aussi: Paroisse St Benoit en Val de Moine - 49450 St Macaire en Mauges (diocèse d'Angers)
http://catholique-angers.cef.fr/site/129.html

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Macaire-en-Mauges



Saint Maimboeuf Irlandais venu en Franche-Comté (+ 480)
(Maimbodus)
Cet irlandais venu en Franche-Comté sera massacré par des voleurs de grand chemin et sa mémoire est honoré à Montbéliard.
Voir Les Amis de Saint-Maimboeuf sur le site internet du diocèse de Montbéliard.
http://catholique-belfort-montbe.cef.fr/presentation/patrimoine/amis_stmaimboeuf.htm

Autre biographie:
Missionnaire d’origine irlandaise, il émigre dans les Gaules pour évangéliser les régions du nord de l’Italie. Selon une légende, un seigneur aurait offert à Mainboeuf une paire de gants de qualité, en lui demandant de prier pour lui. Au cours d’une halte à l’église de Dampiere, non loin de Besançon, il aurait été assassiné par des brigands qui, ayant aperçu les gants, pensaient avoir à faire à un personnage fortuné. Plusieurs miracles se sont produits sur sa tombe et il est surtout vénéré à Montbéliard (Doubs).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Montb%C3%A9liard
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Maimb%C5%93uf_de_Montb%C3%A9liard



Saint Parménas Diacre de Jérusalem, martyr (1er s.)
L'un des sept premiers diacres, avec saint Etienne. Il fut arrêté à Philippes en Macédoine et reçut la couronne du martyre.
Parménas fait partie d’un groupe de sept diacres, chargés par les apôtres de prendre soin des premiers juifs de Jérusalem convertis au christianisme. Il est l’une des victimes de la persécution de Trajan à Philippi, en Macédoine.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parm%C3%A9nas



Saint Salaman le silencieux ermite en Palestine (+ v. 400)
Salomon (ou Salaman) le Silencieux ou l’hésychaste
"Saint Salaman vint au monde dans un lieu nommé Capersane sur les bords de l'Euphrate. Dès qu'il eut fait dessein de tendre à la perfection chrétienne, il choisit la vie solitaire, mais la pratiqua d'une maniere dont nul autre ne s'était encore avisé car il joignit à la solitude un silence qu'il ne rompit jamais... L'Évêque du Diocèse instruit des merveilles de sa vie, resolut de lui conférer le Sacerdoce, il fit faire une ouverture à sa demeure pour y entrer. Il entretint longtems le Saint sur les faveurs particulières que Dieu lui accordait; mais n'ayant pû tirer de lui une seule parole, il sortit et fit reboucher l'ouverture. Au bout de quelque temps, les habitants du bourg où il était né passèrent l'Euphrate et vinrent percer sa maison pour l'enlever. Il ne leur dit rien et, sans leur témoigner ni joie ni répugnance, il se laissa enlever et conduire de l'autre côté; on lui bâtit un logement semblable à celui qu'il avait quitté, on l'y mena et on l'y enferma. Il continua d'y vivre dans un aussi grand silence qu'auparavant."
(source: Les Vies des S.S. Pères des déserts et saintes solitaires d'Orient et d'Occident par Joseph François)
http://books.google.fr/books?id=BnE3XdA_uNcC&pg=PA27&lpg=PA27&dq=saint+Salaman&source=bl&ots=ZKOQie3lJz&sig=8igoOtuhassSWGT9rcZ_k-OxJv0&hl=fr&sa=X&oi=book_result&resnum=1&ct=result#PPA27,M1

Ermite en Orient, il est surnommé ‘le Silentiaire’ pour avoir passé de nombreuses années sans prononcer une seule parole
http://fr.wikipedia.org/wiki/Silentiaire



Les Églises font mémoire...

Catholiques d’Occident : Babylas , évêque, et les trois petits enfants (+250), martyrs (calendrier ambrosien) ; Ildefonse (+667), évêque de Tolède (calendrier mozarabe)

Coptes et Ethiopiens (14 tubah/terr) : Archilide le Romain, moine (Église copte)

Luthériens : Menno Simons, témoin de la foi, dans la Frise (voir ci-dessous)

Maronites : Clément d’Ancyre (III-IVe s.) ; Agathange (III-IVe s.), martyr ; Serge (+701), pape

Orthodoxes et Greco-catholiques : Clément, évêque d’Ancyre, hiéromartyr ; Agathange, martyr ; Théophane le Reclus (+ 1894), évêque de Tambov (Église russe)




MENNO SIMONS ( 1496-1561) témoin

En 1535, dans la ville allemande de Münster, non loin de la frontière des Pays-Bas, la tragique tentative d’instaurer la Nouvelle Jérusalem par la force se terminait dans un bain de sang. L’aventure avait été projetée par les franges irraisonnées de l’anabaptisme hollandais et eut pour conséquence une cruelle persécution de quiconque se déclarait anabaptiste.
L’anabaptisme survécut pourtant, grâce à l’action intelligente de Menno Simons, qui ramena à ses racines évangéliques un mouvement qui avait marqué un très grand nombre de gens simples, désireux uniquement de faire la volonté de Dieu.
Simons était né à Witmarsum, dans la Frise, en 1496, dans une famille de paysans. Devenu prêtre catholique, il fut progressivement frappé par la bonne foi sincère qu’il rencontrait chez beaucoup de ses fidèles, attirés par les divers courants de la Réforme.
Simons sortit de la profonde crise de vocation et de l’existentence dans laquelle il était tombé bien convaincu que son devoir était de se faire serviteur de la parole de Dieu, renonçant à tout ce qui, dans l’Église, ne trouvait pas en elle son fondement. Il quitta l’Église de Rome, dans la conviction que suivre le Christ ne pouvait signifier que d’accepter sa propre croix. Pendant vingt ans il affronta ainsi la mort, prêchant la parole de Dieu et le rétablissement d’un mouvement anabaptiste libéré des délires prophétiques et eschatologiques et ramené au primat de l’Évangile. Mais, surtout, Simons s’efforça d’opérer dans sa propre vie une profonde conversion, pour qu’elle soit en conformité avec le message évangélique qu’il annonçait chaque jour.
Menno Simons mourut le 31 janvier 1561 : il a contribué par ses écrits à édifier une Église pourvue de ministres ordonnés et fondée sur l’Écriture qui lui donnait sa mesure. La date d’aujourd’hui est celle où plusieurs Églises protestantes font mémoire de lui.

Lecture

Quand se répandirent les nouvelles des persécutions qui suivirent la tragédie de Münster, le sang de ces hommes, même s’ils s’étaient fourvoyés, retomba sur ma conscience et j’en eus des remords intolérables. Je revis en esprit ma vie impure, charnelle, je repensai à la doctrine hypocrite et à l’idolâtrie que je professais jour après jour sous un semblant de piété, mais sans éprouver la moindre joie. Je vis que ces créatures saisies de zèle, même si elles étaient dans l’erreur, faisaient volontiers don de leur vie et de leurs biens pour leur doctrine et pour leur foi. Dans ma réflexion, j’étais tourmenté par ma conscience à tel point que je n’ai plus pu opposer de résistance. Je me disais : misérable que je suis, que suis-je en train de faire ? Si je continue à vivre ainsi et ne conforme pas ma vie à la parole de Dieu ; si, avec mes faibles moyens, je ne condamne pas ouvertement l ‘hypocrisie, la fraude du baptême, la Cène du Seigneur dénaturée par le culte qu’enseignent les doctes ; si, par peur pour mon corps, je ne proclame pas ce que je considère comme étant le fondement de la vérité et ne ramasse pas toutes mes forces pour conduire le troupeau dispersé vers les pâturages du Christ, - et le troupeau ferait volontiers son devoir s’il le connaissait - oh ! combien leur sang versé dans la transgression criera contre moi au jour du jugement !

Menno Simons, d’apès la Réponse à Gellius Faber

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Menno_Simons
http://www.christ-seul.fr/index2.asp
http://translate.google.com/translate?hl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.mennosimons.net%2F
http://translate.google.com/translate?hl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.mhsc.ca%2Findex.asp%3Fcontent%3Dhttp%3A%2F%2Fwww.mhsc.ca%2Fmennos%2Fhmenno.html
http://translate.google.com/translate?hl=fr&u=http%3A%2F%2Fe-menno.org%2Fsimonz.htm

Bouquet spirituel: Bienheureux serez-vous lorsqu'on vous insultera et persécutera, lorsqu'on dira faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de Moi... car votre récompense sera grande dans les cieux. Mt. 5, 11-12

Saint Raymond de Pennafort

SAINT RAYMOND de PENNAFORT
(1175-1275)

Saint Raymond vint au monde l'an 1175, au château de Pennafort, en Espagne, et brilla non moins par sa vaste science que par ses vertus; il se fit même, dans l'enseignement du droit ecclésiastique, une réputation extraordinaire. Chargé par le souverain Pontife des plus hautes missions apostoliques et scientifiques, il dépassa partout les espérances qu'on avait conçues de lui.

Raymond étant entré dans l'Ordre de Saint-Dominique peu après la mort du saint fondateur; il devint général de cet Ordre. Dieu confirma par des miracles ses éclatantes vertus.

Dans une nécessité pressante, il fit cinquante-trois lieues marines sur l'Océan, n'ayant pour navire que son manteau. Appelant Dieu à son aide, il étendit, en effet, son manteau sur les flots, prit son bourdon à la main, fit le signe de la Croix, posa résolument le pied sur son frêle radeau et pria son compagnon de venir le rejoindre, après avoir fait un nouveau signe de Croix; mais celui-ci sentit sa foi défaillir et préféra la sécurité du port aux hasards d'une telle embarcation. Le Saint releva en haut la moitié du manteau en guise de voile et l'attacha au noeud de son bâton, comme au mât d'un navire. Un vent favorable ne tarda pas à se lever et le poussa en pleine mer, pendant que les matelots sur le rivage se regardaient muets de stupeur.

Six heures après, Raymond débarqua dans le port de Barcelone, se revêtit de son manteau aussi sec que s'il l'eût tiré de l'armoire, et, reprenant son bourdon, se dirigea droit vers le couvent. Les portes en étaient fermées; néanmoins il entra, apparut soudain au milieu de ses frères et se jeta aux pieds du prieur pour lui demander sa bénédiction. Ce prodige inouï se répandit bientôt dans toute la ville, car plusieurs personnes avaient été témoins de son débarquement.

La prière du saint religieux était continuelle et presque toujours accompagnée d'abondantes larmes. Notre-Seigneur lui avait donné pour familier un de Ses anges qui le réveillait à propos, pour lui permettre de vaquer à l'oraison. Il ne montait jamais à l'autel sans avoir confessé ses plus légères fragilités. Il disait souvent: "Les jours où de graves empêchements m'ont privé de la sainte Messe ont toujours été pour moi des jours de deuil et d'affliction."

Il employa les trente-cinq dernières années de sa vie à se préparer plus spécialement à la mort.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

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