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08 Feb

8 février

Publié par echosdelabastide  - Catégories :  #Calendrier



Marie Antoine DE LAVOUR
23 décembre 1825 - 8 février 1907

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Père Marie Antoine de Lavour
(Léon Clergue)

le Saint de Toulouse, Capucin


"Un tintement lent, triste comme une petite pluie d'automne..."
Ses obsèques furent triomphales et sa tombe a toujours été entourée de vénération. Sa cause de béatification a été introduite à Rome, le 12 août 1949

D'une famille très chrétienne, tout enfant il n'a qu'un désir : être prêtre. Il suit sa vocation et entre au Petit Séminaire de l'Esquile à Toulouse à 11 ans, et poursuit sa formation théologique au Grand Séminaire. Excellent élève, déjà apôtre zélé, il fonde plusieurs associations et confréries, du Saint-Sacrement, des Hôpitaux, des prisons, des petits métiers de la rue. Il est ordonné prêtre le 21 Septembre 1850 et aussitôt nommé vicaire à Saint-Gaudens. Sa piété, son dévouement, son amour des plus pauvres marquent un ministère qui fait époque.

C'est à Saint-Gaudens qu'il entend l'appel de Saint-François. Il revêt l'habit de l'Ordre des Frères Mineurs Capucins au noviciat de Marseille le 13 Juin 1855, et l'année suivante prononce ses voeux solennels. Presqu'aussitôt, les Supérieurs lui confient le ministère de la prédication.

Il est envoyé à Toulouse dés 1857 pour fonder le couvent de la Côte Pavée, qui sera sa seule résidence durant les cinquante ans que dure son apostolat.

Il prêche de nombreuses missions, on le nomme "l'Apôtre du Midi". Ses prédications puissantes produisent des fruits extraordinaires, attirent les foules dans les églises et à la pratique des sacrements. Il reçoit de Dieu la grâce de convertir les pêcheurs les plus invétérés.

Il sera surtout le grand ouvrier de Notre-Dame de Lourdes en sa qualité de confesseur qui lit dans les âmes et ramène la paix dans les coeurs, par le grand nombre de pèlerinages qu'il y conduit, et par les cérémonies populaires qui s'y déroulent encore et dont il est l'initiateur.

Aucun genre de ministère, par la parole et une multitude d'écrits, ne lui est étranger : l'apostolat des enfants et des plus pauvres pour lesquels il propage l'oeuvre du "Pain de Saint Antoine de Padoue", l'éveil des vocations religieuses, son combat contre le mal sous toutes ses formes, la défense des droits de l'Eglise et du Chrétien, la gloire de Dieu et la dévotion à l'Immaculée Conception...
Par sa vie tout entière, qui est un chant d'amour à Dieu et à Marie.

Sa vie...un sentiment fort de la présence de Dieu même au milieu des plus dures épreuves et des persécutions, un amour dévorant pour ceux qui souffrent, la dure pénitence qu'il impose à son corps, et un modèle de vie religieuse.

Le Père Marie-Antoine meurt en odeur de sainteté le 8 Février 1907 dans ce couvent de la Côte-Pavée qu'il a défendu jusqu'au bout du séquestre. Cinquante mille personnes assistent à ses obsèques jusqu'au cimetière de Terre-Cabade, à Toulouse.
Le 14 Novembre 1935 ont lieu l'exhumation et la reconnaissance de son corps, transféré dans la chapelle du couvent, tenue actuellement par l'Ordre des Carmes Déchaux.
Lien avec "l'Ordre des Carmes Déchaux" de Toulouse.
C'est là que les fidèles continuent à le prier; ils obtiennent par son intercession de nombreuses grâces, des guérisons et de grandes faveurs.

Les différents procès en vue de sa béatification ont été remis à Rome en 1932, le décret sur ces écrits a été publié en 1945, sa cause reprise en 1967. Selon un mot de Mgr Saliège qui s'est vivement intéressé au succés de la cause, "le Père Marie-Antoine a gagné de son vivant tant de victoires qu'il saura se jouer des obstacles"

http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Clergue

Bienheureuse Jacqueline de Septisoles Disciple de saint François d'Assise (+ 1274)
L'amie de St François s'appelle Jacomina de Settesoli..., veuve de Gratien Frangipani(d'où nom de la délicieuse frangipane qu'elle confectionnait pour St François quand il venait la voir à Rome). François la fit appeler quand il sut que sa fin approchait et elle est enterrée non loin de lui dans la Basilique d'Assise.



Sainte Joséphine Bakhita Religieuse (+ 1947)

Giuseppina Bakhita (1869-1947), soudanaise, esclave puis religieuse.
http://translate.google.com/translate?hl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.vatican.va%2Fnews_services%2Fliturgy%2Fsaints%2Fns_lit_doc_20001001_giuseppina-bakhita_it.html
La Mère Noire - ainsi l'appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient - s'éteint le 8 février 1947.
Le pape Jean Paul II a béatifié Joséphine Bakhita le 17.05.1992. Elle a été déclarée sainte le 1er octobre 2000.
Bonté et ferveur missionnaire
http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20010112_bakhita_fr.html
En 1931 sort un livre intitulé: Histoire merveilleuse. Ce livre raconte la vie de Bakhita et montre ses photos. Il connaît un grand succès.
http://www.afriquespoir.com/saintsdafrique/page6.html

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9phine_Bakhita
http://www.dacb.org/stories/sudan/f-josephine_bakhita.html



Saint Airy évêque de Verdun (+ 591)
ou Agéric ou Aguy.
Il est né dans une humble famille. Mais par sa simplicité comme par son érudition théologique, il appartint à l'élite de son époque. Evêque de Verdun à 34 ans, il resta humble et se posa en défenseur du droit d'asile face à la barbarie des rois.
Il était très admiré de saint Grégoire de Tours, historien de cette époque, et par saint Venance Fortunat.
Un internaute nous dit:
Aujourd'hui, Saint Airy est fêté, selon le propre du diocèse de Verdun (1976), le 8 février ainsi que son confrère Saint Paul, lui aussi évêque de Verdun (+ 648).

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Airy



Saint Cuthman (+ 889)
Originaire d'une famille chrétienne anglo-saxonne, dans le Sussex, il pourvut à la subsistance familiale après la mort de son père, parfois même en mendiant, ce qu'il faisait avec beaucoup d'humilité et de douceur. Puis il bâtit une petite cabane pour lui et sa mère fort âgée afin de suivre ce commandement : "Tu honoreras ton père et ta mère longuement." Il mourut pauvre berger. Les habitants du lieu le vénéraient comme un saint.



Saint Etienne de Grandmont Fondateur de Grandmont (+ 1124)

Saint Étienne et Hugues Lacerta, plaque du maître-autel de l'abbaye de Grandmont, XIIe siècle.

Fils du vicomte de Thiers en Auvergne, il est confié à 12 ans au doyen du chapître de Paris et lorsque celui-ci est nommé évêque de Bénévent en Italie, Etienne le suit. Après sa mort, en 1078, il rentre à Thiers, renonce à tous ses biens et gagne la forêt de Muret où il mène une vie de grande austérité dans la solitude des hommes et la présence de Dieu. Au bout de quelques temps, des disciples le rejoignent et cette petite communauté d'ermites quitta Muret après sa mort et s'établit à Grandmont dans le Limousin. C'est du nom de ce lieu que vient celui de cette congrégation.
Le roi d'Angleterre Henri II obtint sa canonisation en 1189.

Voir aussi:
- L’expansion monastique à l’époque féodale.
parmi les ordres monastiques fondés à la fin du XIème siècle ou au début du XIIème siècle, figure l’ordre de Grandmont dont le but est un retour à une vie plus austère. Son fondateur, Etienne de Muret mène d’abord une vie d’ermite ; mais des disciples viennent le rejoindre. Sur des terres qu’il a reçues, il peut entreprendre la construction d’une église et d’un monastère. Mais il n’a pas terminé son œuvre quand il meurt.
sur le site internet du diocèse de Limoges.
http://catholique-limoges.cef.fr/diocese/histoire.php
- Le nouvel autel de Saint Jean de Montjoyeux contient des reliques de St Étienne de Muret
Auvergnat de naissance, ayant vécu en Italie centrale, il revient à l’âge de 30 ans dans le Limousin. A sa mort, en 1124, il laisse à ses disciples, comme règle de vie : «l’Évangile, tout l’Évangile, rien que l’Évangile». L’ordre de Grandmont était né.
Monseigneur Aubertin, au cours de son homélie: «St Etienne voulait retrouver le sens profond de la règle de Saint Benoît qui invite à suivre le Christ» en insistant sur la force du premier et du dernier mot de cette règle : «écoute…» et «tu parviendras…»
sur le site internet du diocèse de Tours.
http://www.diocesedetours.catholique.fr/index.php?rub=107#159
- Saint Etienne de Muret, fondateur de l'Ordre de Grandmont.
sur le site internet du Ministère de la culture.
http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/itiinv/ambazac/saintetiennedemuret.html

Autre biographie:
Tout ce que nous savons des trente premières années de sa vie, nous le devons à son biographe Étienne de Liciac. Selon ce dernier, Étienne de Muret, né en Auvergne, s’était rendu en Italie du Sud avec son père, alors qu’il n’avait qu’une douzaine d’années. Ce fut sans doute à cette occasion qu’il eut contact avec des groupes d’ermites aux environs de Bénévent, et qu’il resta fortement fasciné par leur genre de vie.
Revenu à Ambazac, http://www.mairie-ambazac.fr/vers 1076, Étienne se retira dans la solitude sur la colline de Muret, dans le Limousin, et, peu à peu, d’autres amoureux du silence se regroupèrent autour de lui. Quelques années après, le bois de Muret se remplit de petits refuges, qui, par la suite, se transformèrent en un monastère classique. Étienne y fut simplement un témoin fidèle et authentique de l’Évangile : à Muret, il accueillait chaque jour des pèlerins, des vagabonds, des visiteurs de toute espèce, manifestant à tous la même miséricorde et le même amour ; mais il recevait surtout les pauvres, reconnaissant en eux la visite du Christ, et les pécheurs, auxquels il manifestait la force de la miséricorde, infiniment plus grande que la force du péché.
Étienne mourut le 8 février 1124, sans laisser le moindre écrit. Mais ses disciples, à partir de ses enseignements oraux, rédigèrent une oeuvre spirituelle et une Règle.
A sa mort, ses compagnons furent obligés de quitter Muret pour Grandmont, où ils donnèrent vie à l’Ordre grandmontain, en s’inspirant du témoignage d’Étienne, qui influença de manière significative la renaissance spirituelle du XII e siècle.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grandmont

Lecture

Voilà ce que pensait notre père Étienne : « Le pécheur qui vient chez nous, s’il entend des mots durs, pensera que Dieu est cruel et il s’attachera plus encore à son iniquité. Il sera au contraire plus facilement à l’écoute de celui qui lui annonce le salut de son âme si, d’abord, il a reçu ce dont son corps a besoin. S’il faut donc leur servir des biens spirituels pour les délivrer de leur erreur, bien plus encore faut-il leur donner des biens de ce monde pour qu’ils servent le Christ ». Et il s’adressait aux pécheurs de la sorte, leur annonçant l’amour de Dieu : « Mon frère, n’aie pas peur. Tu ne peux pas vaincre Dieu au point d’avoir, toi, plus de pouvoir quand tu pèches que lui quand il pardonne. Tes péchés n’ont plus d’importance dans l’instant où tu te convertis à Dieu » (Étienne de Muret, L’Évangile et rien d’autre).

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_de_Thiers_(religieux)



Saint Jacut, moine (6ème s.)
Fils de saint Fragan et de sainte Gwendoline.
Selon les diocèses de Bretagne, il est fêté le 8 février avec son frère Gwéthnoc ou le 5 mars. Il avait un autre frère, saint Guénolé qui a sa fête personnelle le 3 mars. Elevé sous la férule de saint Budoc, il devint moine à son tour. Il est vénéré dans de nombreuses paroisses du Finistère et aussi à Saint-Jacut de la Mer-22750, Saint-Jacut du Mene-22330 et Saint-Jacut les Pins-56220.
"Saint Jacut et saint Guethenoc, frères de saint Guénolé, professent d'abord, et pendant plusieurs années, la vie monastique sous la conduite d'un saint personnage nommé Budoc. Ils souhaitent vivre en ermite, et se retirent alors dans un lieu très incommode, d'où ils passent ensuite dans la presqu'île de Landouar, où, ayant rassemblé quelques disciples, ils jetteront alors les fondements de l'abbaye dont saint Jacut aura le gouvernement, son frère s'étant choisi une autre solitude."
(source: Abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer - site infoBretagne.com)
http://www.infobretagne.com/abbaye_de_saint-jacut-de-la-mer.htm

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Jacut



Saint Jean de Matha, Fondateur des trinitaires (+ 1213)

Né en Provence, il fit ses études à Paris où il reçut l'ordination sacerdotale. Il rencontra saint Félix de Valois et ensemble décidèrent la fondation de l'Ordre des Trinitaires pour le rachat des captifs chrétiens avec l'appui de l'évêque de Paris, Eudes de Sully. Il parcourut la France, l'Italie et l'Espagne pour développer son Ordre. Il s'en fut en Tunisie pour libérer à prix d'or les captifs que les pirates barbaresques amenaient comme esclaves sur les marchés du Maghreb. Il fonda plusieurs maisons dans le Languedoc, la Provence et le Dauphiné, régions qui jadis avaient eu à souffrir des hordes sarrasines. Il meurt à Rome, libre de tout, mais épuisé de fatigues, ayant consacré toute sa vie à l'oraison et aux prisonniers.

Autre biographie:
Fils d'Euphrème de Matha, baron de Faucon, en Haute-Provence. Après avoir éduqué à Aix, il revient à Faucon, où il s’installe brièvement comme ermite avant de se rendre à Paris, où il obtient un doctorat en théologie. Une fois ordonné, il s’installe dans un nouvel ermitage en compagnie de Saint-Félix de Valois. Les deux religieux se rendent ensuite à Rome, où ils obtiennent du Pape Innocent III l’autorisation de fonder l'Ordre des Trinitaires rédemptoristes, qui a pour vocation de racheter les prisonniers aux Maures. La communauté connaît rapidement un grand succès et de nouvelles communautés sont bientôt créées en Espagne, en Italie et en Angleterre (1160-1213)
Saint-Jean de Matha est le protecteur des prisonniers de guerre.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Matha
http://www.trinitari.org/Home%20Francese%20News.htm
http://www.levangileauquotidien.org/www/popup-saints.php?language=FR&id=1875&fd=0
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/02/08/index.html



Saint Jérôme Emilien Evêque de Venise (+ 1537)

Saint Jérôme Emilien pendant une extase. Antonio Magatti. XVIIe.

Ce militaire vénitien, aventureux et bon vivant, aux dépenses faciles, mena une jeunesse batailleuse et dévergondée. Il fut fait prisonnier par les armées de l'empereur germanique et comme il eut le temps de réflêchir et de méditer sur sa vie, il se convertit. Délivré miraculeusement par l'intercession de la Vierge Marie, il décida de consacrer sa vie aux miséreux, aux malades, aux enfants abandonnés et aux prostituées repenties dont il pensait qu'elles pouvaient renouer avec une vie nouvelle. Il fonda une congrégation à Somasca en Lombardie, et pour cette raison on les appela les "Somasques". Il vécut intensément sa vocation et mourut de la peste en soignant les pestiférés.
Dieu n’accomplit pas son œuvre en ceux qui ne veulent pas mettre en lui toute leur foi et toute leur espérance.
Paroles de saint Jérôme Emilien

Voir aussi:
http://missel.free.fr/Sanctoral/02/08.php
http://www.magnificat.ca/cal/fran/07-20.htm#emilien
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2007/07/19/19-juillet-saint-jerome-emilien-confesseur-fondateur-des-cle.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%B4me_Emilien
http://casimir.kuczaj.free.fr/Francais/Les%20Saints/jerome_emilien.htm



Saint Juvence de Pavie Évêque de Pavie (+ 396)
(aussi fêté le 12 septembre)



Saint Meingold (+ 892)
Fêté au pays de Liège en Belgique, Meingaud ou Mengold, comte de Huy, pénitent et martyr, assassiné par les parents d'un juge que le neveu du saint avait assassiné. Ils se vengèrent ainsi du coupable sur un innocent.



Saint Paul (+ 649)
Evêque de Verdun au 7ème siècle, il avait d'abord exercé divers emplois civils à la cour du roi Clovis II. Après avoir mené une vie monastique durant quelque temps, il fut appelé au service de l'Eglise de Verdun où il se soucia d'assurer une vie décente à son clergé démuni et de faire observer la trêve dominicale par ses fidèles.

Autre biographie:
Ermite d'origine bourguignonne, puis écolâtre au monastère bénédictin de Tholey. Sollicité par le roi Dagobert pour devenir évêque de Verdun, il se consacre à restaurer son Église, qui avait beaucoup souffert des guerres fratricides des rois de France.



Saint Pietro d'Igneo Moine vallombrosain, cardinal-évêque, d'Albano (+ 1089)
Bénédictin italien de la famille des Aldobrandini. Evêque puis cardinal, il fut envoyé par le pape Grégoire VII pour rétablir la discipline dans l'Eglise et combattre la simonie.



Sainte Quinte martyre (+ 249)
ou Cointa. La veille du martyre de sainte Apolline que nous fêtons demain, elle refusa d'adorer les idoles et fut attachée par les pieds puis traînée au sol sur les places et dans les rues d'Alexandrie sous les moqueries des habitants jusqu'à ce qu'elle meurt déchiquetée par cet horrible supplice.



Saint Sabas de Serbie Moine au mont Athos, archevêque d'Ipeck (+ 1271)
Fils du roi de Serbie, Etienne, il se retira sur la Sainte Montagne de l'Athos, mais fut appelé à devenir archevêque de Serbie à la mort de saint Arsène.
Il s'endormit en paix après avoir dirigé l'Eglise avec amour de Dieu et dévotion.
Ses reliques reposent au monastère de Pecs.
premier Archevêque de SERBIE et fondateur du Monastère de CHILANDAR (Mont Athos)




Saint Théodore le Conscrit, Martyr (+ 303)

ou Théodore le Tiron.
Il est vénéré sous plusieurs noms et à plusieurs dates. En Occident le 7 février sous le titre de Stratélate (le général) et le 9 novembre sous le nom de Tiron (le conscrit). Le calendrier liturgique byzantin en fait mémoire au premier samedi de Carême.
Né en Asie Mineure à Amasée, enrôlé comme conscrit dans l‘armée romaine, il aurait anéanti un dragon qui dévastait la ville. Arrêté comme chrétien, il confesse sa foi au Fils de Dieu. Relâché sur l'intervention de son chef, il met le feu au temple de la Mère des dieux. De nouveau arrêté, supplicié, il est condamné à être brûlé vif.
Un important culte populaire se développe autour de son tombeau, lié d'ailleurs à deux autres saints militaires : Georges et Dimitrios.

Voir aussi:
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsfevrier/fev08.html


Zacharie, le prophète (6ème s. av JC.)
(-515 av JC.)
Il annonça le retour d’exil du peuple élu sur la terre promise et la venue d’un roi pacifique, ce qui préfigurait l'annonce que le Christ accomplit par son entrée triomphale dans la sainte cité de Jérusalem.
Le 8 février, les Eglises d'Orient font mémoire du saint Prophète qui, au retour de l'exil de Babylone, encouragea les juifs à reconstruire le Temple et à marquer ainsi le retour vers Dieu: "Revenez à moi et je reviendrai vers vous, dit le Seigneur." (Zacharie 1.4)
Livre du prophète Zacharie
http://www.zebible.com/zewiki/Livre_du_proph%C3%A8te_Zacharie

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Zacharie_(proph%C3%A8te)
http://www.ebible.free.fr/livre.php?_id=za&_chap=1
http://www.bpcbs.com/journal/2006/janvier/gros_plan.html



Les Églises font mémoire...

Catholiques d’occident : Jérôme Emilien (+ 1537 ; calendrier romain et ambrosien)

Coptes et Ethiopiens (30 tubah/terr) : Sophie, Pistis, Elpis et Agapé de Thessalonique (IIe s.), martyres (Églises coptes)

Luthériens : Georg Wagner (+ 1527), témoin jusqu’au sang en Autriche

Maronites : Zaccharie (VIe-Ve s.a.C ), prophète

Orthodoxes et gréco-catholiques : Théodore le Stratilate (+ 319), grand martyr ; Zaccharie , prophète

Syriens d’occident : Sévère, patriarche d’Antioche, gloire des Syriens (voir ci-dessous)



SÉVÈRE D’ANTIOCHE moine et pasteur (env. 459-538)
Aujourd’hui, l’Église syro-occidentale fait mémoire de Sévère, moine et patriarche d’Antioche au VI è siècle, dont l’Église copte se souvient elle aussi le 14 de amsir et le 2 de babah.
Sévère était originaire de Sozopolis en Pisidie. Après ses études à Alexandrie et à Berit (l’actuelle Beyrouth), il se retira dans un monastère aux alentours de Gaza, attiré par le radicalisme évangélique des moines palestiniens.
Il se forma dans ces lieux fidèles à la théologie de Cyrille d’Alexandrie et hostiles tant à la philosophie grecque qu’aux définitions du concile de Chalcédoine ; Sévère s’adonna, une grande partie de sa vie, à condamner les positions dites « monophysites modérées », en se basant sur les Écritures et sur les enseignements des pères.
Après un séjour à Constantinople, Sévère fut consacré en 512 patriarche d’Antioche. Durant les années de son ministère pastoral à Antioche, il transmit à ses fidèles, dans ses homélies qui comptent parmi les plus belles de l’Antiquité, un profond désir de connaître le Christ et d’être en communion avec Dieu.
À maintes reprises, il tenta aussi d’apporter un sérieux concours à la compréhension entre les diverses factions théologiques qui divisaient désormais l’Église d’Orient, mais il fut contraint à y renoncer en raison des changements incessants de la politique impériale.
Au terme d’un long voyage à Constantinople, Sévère se retira alors en Egypte, où il mourut à Chois le 8 février 538, conscient d’avoir fait tout ce qu’il avait pu pour que la charité ait le dernier mot dans l’Église.

Lecture

Frères, demain nous partons vers les saintes églises des campagnes et vers les saints monastères de ceux qui se consacrent à la vie solitaire. En effet, la loi veut que celui qui, quelle que soit l’époque, occupe ce siège apostolique, quitte la ville pour visiter le troupeau de son diocèse.
Mais vous, pourquoi pensez-vous que je me déroberai quand pour un peu de temps je vais être séparé de la communion avec vous, les amis de Dieu ? A tout moment, en mon absence, persévérez à vous rendre à l’église avec assiduité, et là, élevez vos mains et demandez à Dieu qu’il vous conduise en toute oeuvre bonne et qu’il vous aide. Fortifiez-vous dans la foi et dans la pureté des mœurs, en faisant le signe de la croix sur votre front et en vous revêtant de la force des saints mystères comme d’une cuirasse. Grâce à la miséricorde qui abonde pour ceux qui sont dans le besoin, vous serez dignes de la miséricorde qui vient d’en-haut. Et nous aussi, nous vous aiderons, en demandant à ces hommes qui ont laissé le monde pour s’unir à Dieu, qu’ils fassent monter pour vous de pures prières (Sévère d’Antioche, Homélie cathédrale 55)
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À propos

Saints & Saintes de l'Eglise et calendrier de nos chers disparus